Alors cette phrase je ne peux plus la supporter.
Oui, bien entendu, le meilleur reste à venir, il vaut mieux maintenant que plus tard, et dans quinze ans je ne me souviendrai même plus de son prénom...
C’est certainement vrai.
Et si ça se trouve tu ne l’aimais pas autant que tu crois. D’ailleurs il me l’a dit lui aussi: “peut-être que toi non plus tu ne m’aimais pas assez”
Là, c’est le pffffffff et le re pfffff
Trop facile de dire “Ben toi non plus”. Ajoute un nananère pendant que tu y es!
Je vous dirai dans 15 ans si je l’aimais pas autant que je crois. Personne ne peut savoir. Êtes vous dans mon cœur pour me dire ça?
Seul le temps le dira.
J’ai aimé profondément un homme un jour. J’ai cru que je ne m’en relèverai jamais lorsqu’il est parti. Je m’en suis relevée, cela ne signifie en rien que je ne l’aimais pas assez. Et qui dit que je ne serais pas encore à l’aimer s’il était resté?
Parce que l’amour est un choix. Pas une fatalité. Le désir, l’attirance, le coup de cœur, ok. L’amour, le vrai s’entretient ou meurt. C’est tout.
Il n’y a pas de “pas assez”...
Re pfffff
Et depuis quand je fais les choses à moitié?
Aimer est un choix. Je n’aurai de cesse de le dire et de le tatouer dans les cœurs.
Desaimer est de l’ordre du choix aussi. J’ai fini par faire le choix de desaimer une fois, cela a pris un certain temps.
Je choisirai de désaimer à nouveau quand je serai prête. Je ne veux plus entendre les phrases assassines comme ça. Elles me poignardent dans le dos pendant que je saigne au cœur. Achevez moi pendant que vous y êtes. Je vous aime mes amis mais vous n’etes pas dans mon coeur. Vous me connaissez et je sais que c’est parce que vous m’aimez, je vous aime aussi. Là soyez juste là. C’est tout. Comme quand votre chéri vous dit qu elle a besoin de réconfort. Soyez là. C’est tout.
Je sais que ça ira, je sais que je desaimerai. Laissez moi souffrir en attendant. Nier cette souffrance c’est me nier moi toute entière.
Alors oui le Mal pour le Bien, évidemment. Mais pas là, pas maintenant. Plus tard.
Je vais chercher une formule mathématique avec un grand mathématicien pour calculer le temps approximatif nécessaire au désamour. Les paramètres variables sont nombreux mais c’est possible: la durée totale, les temps de rupture, les temps de bonheur, les temps de croyance, les temps d’attente, créer un coefficient d’investissement mutuel mesuré à partir du nombre de clashs, et un coefficient de bonheur mesuré à partir du nombre de rapprochements charnels de qualité, du nombre de mots gentils mutuels et du nombre d’attentions de chacun. Et autres. Mais ilme faut absolument décortiquer l’histoire. Corticaliser le truc pour comprendre et bâtir mieux.
A Coupler avec les peurs et le passif de chacun, certes. Mais c’est modelisable j en suis certaine. A partir de là, je modulerai les paramètres des prochaines rencontres. Trouver mon algorithme de l’amour.
Je suis très sérieuse. On ne peut plus sérieuse.
Merci de vouloir m’aider mais arrêtez avec ces phrases. Besoin d’écrire et de peindre, besoin de m’enfermer avec moi-même en tête à tête. Regarder mon face et mon pile. Étudier cette relation comme une historienne, comme une politologue, schématiser comme une scientifique, soigner comme une doctoresse en médecine , pour pouvoir me souvenir comme une conteuse. Vivre comme je le vis. Avancer à ma manière.
J’ai déjà mal donc ça pourra pas faire plus mal. Don t worry.
Erin pour mezetadam
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