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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 14:56

Je passe 3 minutes par jour environ pour regarder mes messages et voir les "nouveautés" du site. Et je n'arrive pas à y rester bien longtemps. Je ne sais pas quoi leur dire. J'ai l'impression de ne pas avoir de conversation. Et j'ai l'impression que leur vie ne m'intéresse pas. Alors, plutôt que de me retrouver embarrassée devant une question, ou devant les mêmes questions leitmotiv, je leur ai suggéré de m'écrire un roman pour la prochaine fois que je visite le site. Alors, au détour d'un épisode ennuyeux de ma journée, me disais-je , je pourrais lire ce qui me sera envoyé, si les charmants jouent le jeu.

 

Oh surprise!

 

Et j'ai eu quelques romans à lire pour le moment. Je ne pensais pas que l'occasion serait saisie par les charmants.  

 

Après 30 jours passés sur ce site, je m'inscris en faux sur le préjugé selon lequel les hommes ne savent pas écrire. Je m'inscris en faux sur l'image d'un site où personne ne se dévoile. Si, tout le monde se dévoile plus ou moins. Tout va bien plus vite qu'on ne pourrait le penser. Il suffit de savoir sur quel fil tirer. J'ai tiré quelques fils. Et j'ai lu. J'ai lu dans l'imagination des charmants. J'ai lu dans leurs pensées les plus intimes. J'ai lu leurs attentes, j'ai lu dans leurs faiblesses. J'ai lu leurs morceaux de vie. J'ai lu des histoires.

 

Des histoires chamarées et teintées de sincérité. Des histoires de crapauds, de chevaliers, d'araignées, d'Irlande, de normandie. Des histoires de jeunes, de papas, de fraichement divorcés, des histoires de lettrés, de cuisine, de soleil, de voyages, de banques, de santé, de SOS, des histoires drôles aussi... Racontées sans fautes d'orthographe ni problème de syntaxe. Avec toujours le même espoir chez chacun d'entre eux.

 

De mon côté, avec pudeur ou maladresse, mais sans honte, de manière imagée ou non, j'ai écrit quelques mots de ma vie moi aussi. Evidemment, des micro-morceaux disséminés sur un clavier. Et aussi cet espoir, malgré lui vivant, de me laisser séduire par une rencontre physique, réelle, celle qui sera magique. 

 

Quelque part, je me demande si le monde n'a pas juste besoin de s'exprimer dans un espace où se perd une oreille. Ou en tout cas un oeil, pour ce qui concerne ce site. 

 

Erin

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 20:21

Nous sommes seuls au monde

 

Je sais que je peux compter sur les quelques rares amis véritables. Mais ils ou elles ont aussi leur vie.

 

Je ne peux raisonnablement remplacer un père absent, je ne peux raisonnablement m'inventer une belle-famille bienveillante. Ils sont ou ne sont pas. Et de fait, je sais que nous sommes seuls tous les deux.

 

Comment un être humain d'une âme normalement constituée peut-il ignorer l'importance et la complexité pour une maman seule de jouer à la fois deux rôles... voire neuf rôles différents à la fois???? Il y a celui de maman bien entendu. Mais aussi celui de papa. Et puis de tatie et puis de mamie. Et aussi de papi et tonton et cousine et cousin et marraine... tout cela le plus naturellement du monde???

 

Plaît-il??

 

 

Je ne vois rien de naturel dans ma situation. L'être humain n'est pas fait pour être seul, l'être humain est un être social. Et encore moins sans famille, sans soutien. C'est cruauté extrême que de dire "c'est toi qui as choisi ta vie" Cruauté extrême, peu importe la source, que de dire "assume maintenant tes choix"

Cruauté extrême que de dire "je t'en veux de ne pas nous avoir donné une autre chance".

 

Plaît--il????

 

 

Pour ma part, la blessure était incommensurable. D'autres diront qu'il s'agit d'une séparation comme une autre et ils auront raison. Mais c'est mon histoire... Il ne me doit rien, ce que j'ai fait, je l'ai fait avec le coeur de jeune femme amoureuse et naïve. Je suis fière de ce que j'ai accompli jusqu'ici.
Et il ne s'agissait pas vraiment de seconde chance, non, non. Il s'agissait bel et bien de troisième chance, qu'il n'a pas su saisir. 
Pour lui, il parlait de seconde chance que je lui devais, seconde chance que je lui refusais... Moi je réfléchissais à une troisième chance pour nous trois. Pour lui, c'est moi qui ai refusé une seconde chance à lui!!!!

 

"Pense à notre enfant..."

Plaît-il???

 

A-t-il pensé, lui à notre enfant lorsqu'il m'a laissée seule au monde??? Je n'épilogue pas, car je n'aime pas perdre ma précieuse énergie. J'ai décidé de nous laisser, mon fils et moi, la chance d'être véritablement heureux cette fois.

Et il n'y aura pas besoin d'une troisième chance. Je pars du principe où un vase cassé reste un vase cassé. Je pars du principe où on sait saisir sa chance au vol ou pas. 
Mon malheur vient du fait que je nous ai accordé une deuxième chance un jour. Puis une troisième chance. OK avec les moyens que j'avais et les craintes que je me connaissais. Avec la paix fragile et l'équilibre précaire que j'avais bâti. J'ai estimé que mon fils et nous méritions ces chances... A quel prix??? Il me fallait arrêter les frais au plus tôt. Je n'aurais pas été heureuse. Le bonheur n'est pas sensé avoir de prix. Il s'impose. Alors devais-je lui donner un prix? 

Le pric de ma personnalité?Le prix d'une façade d'alignement avec moi même? Le prix d'un déphasage de personnalité???? Le prix de l'équilibre de notre enfant?

 

 

De fait, recommencer à me reconstruire après les cyclones déclenchés par les chances, après les anticyclones dévastateurs... me porte à créer de nouveaux matériaux de construction de forteresse. Certes à partir de matériaux cassés, retraités, recyclés. Mais ma forteresse quand même.

 

Comment puis-je faire autrement? Comment peut-il en être autrement? Tout est question de survie!

 

 

"Erin, vous êtes trop seule". Merci de l'information. Peut-être imaginez vous que je l'ignorais... 
"Je vous signale que je fais avec ce que je n'ai plus et avec la force constructive que vous me connaissez."
"Oui, je le sais. Laissez-vous vivre." 

 

Plaît-il????

 

Me laisser vivre??? Saisir les opprotunités???? Lesquelles? Celles d'une folie passagère? Oui, je peux. Mais pour me retrouver dans quel état après cette folie passagère? J'ai trop de retenue. Je n'ai plus 17 ans.

 

Vous me mettez, monsieur, encore devant ma solitude. Tout comme le père de mon fils, vous me montrez ma solitude. Je ne vous remercie pas.
Le père de mon fils entretient cette solitude par une déclaration de guerre à nouveau. Son petit monde de pauvre homme à qui celle qu'il aime n'a pas donné de nouvelle chance s'écroule... Donc le non monde de la femme de sa vie se doit de s'écrouler aussi?! Son petit monde ne reviendra pas vers moi. Mais mon pauvre homme, garde surtout ton petit monde, tout ce petit monde risible pour toi. Et qu'il reste surtout bien confortablement installé devant la télévision de mon émission de vie qu'ils ne trouveront jamais et que je ne donnerai jamais le plaisir de visionner!

 

Je suis seule, je le sais, chaque jour que Dieu fait. Chaque action que je mène, chaque ami qui m'appelle, chaque rencontre inodore insipide, chaque parent, chaque famille, chaque enfant, chaque rue, chaque commerçant, chaque matin, chaque ouverture de volet, chaque feuille de paie, chaque vacances, chaque visite aux impôts, chaque poubelle sortie, chaque rétroviseur changé, chaque ampoule de voiture, et même chaque sortie où je rentre seule, chaque robe achetée pour mes beaux yeux humides, chaque déception, chaque tout et chaque rien... me le rappelle.

 

C'est alors que des torrents glacés prennent leur source dans l'antichambre de mon coeur et se déversent en moi comme les crues après le dégel au printemps des nouvelles étapes de ma vie. Des torrents glacés, mais réchauffés par un sourire, un appel, une surprise, une visite, un verre partagé, un message, un je t'aime maman... Des torrents glacés au débit régulier creusant chaque jour un peu plus le lit de ces rivières par le temps avançant.

La surenchère d'urbanisme de mes forteresses innovantes n'arrangera rien. Ces torrents grossissants inondent jusqu'aux deltas de mon fin visage. Je ne cherche plus à les dévier, ce serait peine perdue. La nature fait ce qu'elle a à faire.

Alors je renoue avec les pratiques ancestrales de jachère et d'ancrage par les boisements.

 

Appelez moi donc Belle aux Bois.

 

Seuls ces bois permettront de retenir la terre; seules des plantations permettront d'éviter les rigoles et inondations. De ces bois, la terre de ma vie en a besoin. Si mes plantations germent sous un soleil cruel, a minima se nourrissent-elle néanmoins des sédiments de sentiment.

 

Merci à mon grand père pour ses sages techniques que j'ai vues appliqueées. Merci à mon père qui m'a donné la main verte. L'eau fera le reste. Quand bien diluvienne elle est.

 

Merci à ma mère et à ma grand mère pour les exemples de forteresses qu'elles sont et ont été à toute épreuve.

 

Appelez moi Belle aux Bois, les bois de mes ancêtres, les bois de la vie, les bois de la vraie vie.

 

Erin, ou Belle au Bois vivante

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 09:35

Pourquoi un simple rendez-vous qui n'engage à rien m'a à ce point retournée?

 

Non, non, ce n'est pas Charmant. Enfin, si indirectement.
Mais in abstracto, chaque rendez-vous est une remise en question. Et lorsque c'est Charmant qui ne me plaît pas, je trouve ça acceptable... Raisonnablement ne puis-je pas accepter de ne pas plaire à Charmant?

Le fait est que les charmants courent les rues. Je n'ai pas de souci à me faire à ce sujet, je le sais.

Alors pourquoi autant de remise en question chez moi?

Je pense que le divorce a à ce point altéré mon estime de moi-même que la moindre faille dans la forteresse que Belle au Bois a érigé peut ébranler l'édifice tout entier.

 

Une blessure telle ne se referme pas du jour au lendemain. Bientôt 4 ans après, je saigne encore. Pas un saignement visible, et encore moins un saignement de coeur d'amoureuse éprise d'un homme, pas un saignement de regret de vie, ni un saignement de je l'aime encore. Non, c'est pire. C'est un saignement d'estime, une véritable hémorragie interne. Sur ma peau on ne voit que les bleus et mes yeux transforment en eau ce sang qui ne s'écoule pas.

 

Erin

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:29

Belle au bois vieillissant regarde son reflet dans le miroir. Son coeur de biche à manger serait bien musclé, si un chasseur le cuire devait. Sur l'autel de la dérision, Belle au bois écrit.

Elle écrit l'eau. Cette eau qu'elle garde au fond d'elle. 

Il lui arrive de revoir de l'eau sur son visage. Une simple gouttelette. Trace d'un océan de larmes dans lequel Belle au Bois s'est un jour noyée.

Belle au bois de l'eau, cette eau qui lave et qui fait revivre. Cette eau qui nettoie et purifie.

Belle au bois ne pleure pas, elle écrit. Elle écrit l'eau.

 

Erin

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 13:50

Même si le monde entier te disait de laisser tomber
Même si la personne aimée te disait les pires choses
Même s'il fallait que tu te poses
Même si ta raison sait que cela ne servait à rien
Même si tu l'as traité de bon à rien, de chien
Même si le loup tapi en toi est blessé
Même si au fond, tu savais 

Tu l'as fait

 

Tu espères et tu as raison
Tu as suivi ton instinct
Tu as fait ce que ton coeur t'a dicté
Tu passes par là où tu dois passer
Tu restes quelqu'un de bien
Tu en doutes, me dit-on

Je suis là pour te le rappeler

 


Alors
Ne regrette jamais ce que tu fais
Ne regrette jamais d'avoir aimé
Ne regrette jamais d'avoir essayé
Ne regrette jamais d'être toi même 




 

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 13:07

Je peux dire tout tout tout
Je peux essayer de te faire rire, de te sortir. Je peux essayer de te raisonner. Je peux te parler de la pluie et du beau temps. Mais je n'effacerai jamais la douleur.

Je ne peux rien dire qui soulage. Je ne peux même pas te dire pleure dans mes bras, car je pleurerai avec toi. Ton histoire me rappelle tant de brûlures. 

C'est pour cela que je sais ce que cela signifie, je sais ce que tu penses, et je sais par où tu passes, je sais le guerre que tu veux déclencher, je sais la paix que tu recherches au fond de toi. Tu ne demandes qu'à être aimé.

Et même si je te dis que tu es aimé, que nous sommes là, que le temps fera son oeuvre et patati et patata, ton coeur dévasté restera là tout seul avec sa douleur.

Ne décide rien sur un coup de sang. Oui, sur un coup de sang tu peux casser des meubles, oui, sur un coup de sang tu peux lui envoyer son poing dans la figure. Oui, sur un coup de sang, tu peux faire plein de choses. Y compris celle que j'ai mis à exécution un jour et qui je pense ne me quittera vraiment jamais.

Fais ce que tu as à faire. Mais celle-ci est la dernière des choses à faire.

 

Certaines étapes de la vie sont insupportable. Pas la vie. Le nombre de fois où on a pu avoir mal, où on a cru mourrir de douleur... ne se compte même plus. Et pourtant nous sommes là aujourd'hui. Et je suis là.
Dans son ensemble, je suis parvenue à me dire que ma vie est belle dans son ensemble. C'est un tout, fait de beaux et agréables moment, mais aussi d'autres plus pénibles. Puissions nous conserver les moments agréables le plus longtemps possible et oublier les moments pénibles le plus vite possible! 

 

Nos décisions nous appartiennent. C'est juste pour ceux qui restent que c'est difficile. Personne ne peut empêcher vraiment.
Une amie, mon amie de loin loin et  mon amie de coeur, mon amie d'amour m'a dit: Erin, tu fais ce que tu veux et si tu y arrives, je n'y pourrais rien. Car personne ne pourra t'en empêcher. Mais j'aurais mal, encore plus mal que tu as mal aujourd'hui. Et je devrai vivre sans toi.

 

Je ne sais pas quoi te dire, je ne peux rien dire qui te soulagera. 

Alors ne laisse pas les autres vivre sans toi, s'il te plaît.

 

Pour Chris 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 10:41

Je ne fais plus la tête. Il est fini ce temps là où je faisais la tête, où tout ce que tu faisais, disais, ne faisais pas, ne disais pas qui me contrariait je le montrais

 

Le temps a passé depuis et tu crois que je suis restée la même. Crois ce que tu veux, cela ne m'atteint pas.

 

Aujourd'hui, si je ne réagis pas à ce que tu fais, dis, ne fais pas, ne dis pas... c'est que je ne réagis pas, tout simplement. Cela ne veut pas dire que je fais la tête!!!
Oui, avant, lorsque tu m'as connue, avant, lorsque j'étais emprisonnée affectivement par notre relation, oui avant, je faisais la tête clairement.

 

Maintenant que j'ai compris que mon énergie est plus profitable lorsque je n'attends rien de personne, maintenant, je te propose de "coller en l'air" tout simplement... Tes réactions sont les tiennes, elles ont une raison que j'ignore, mais elles ne me touchent plus...

Agis comme bon te semble pour toi, si tu penses que c'est mieux; fais, dis, ne fais pas, ne dis pas, c'est ton choix, il t'appartient. Moi de mon côté j'agis comme bon me semble pour moi

 

C'est loin d' être de l'indifférence. C'est du recul et de la préservation d'énergie. C'est du carpe diem profond

 

En fait, ce que tu penses ne concerne que toi. Si tu ne vois pas que j'ai changé, cela m'est égal. Car ce n'est pas pour toi que j'ai changé, c'est pour moi, pour ne plus subir les émotions des autres, pour ne plus dépendre affectivement de quelqu'un, pour accepter les chances que la vie me donne, à tout moment, pour prendre la vie telle qu'elle vient sans avoir besoin de me torturer l'esprit comme je l'ai fait jusqu'ici.

 

Alors non, je ne fais pas la tête, je ne réagis pas c'est tout.

Oui mais tu vas me le reprocher plus tard

Te reprocher quoi plus tard?

Ben ce que j'ai fait, dit,  pas fait ,  pas dit

Non, je prends juste acte. ça ne m'avancera à rien de te reprocher quelque chose que tu as fait, dit, pas fait , pas dit, aujourd'hui dans 6 mois.

 

Les reproches, c'est fini. Je suis dans l'action. Et je me porte bien merci.

 

...

 

 

Alors ça veut dire quoi le fait que tu ne réagis pas?

Cela ne veut rien dire d'autre que "je ne réagis pas"

 

Je ne perds plus mon temps à réagir lorsque cela ne fait rien avancer. Faire la tête pour faire la tête, franchement... J'ai aujourd'hui un détachement qu'il est peut être difficile de comprendre, mais au moins je me porte bien et je n'ai pas de crapauds dans la tête.  Je suis bien. Ton attitude ne me contrarie pas, je prends acte, c'est tout. Je n'ai pas besoin de toi pour être heureuse, je n'ai aucune emprise sur toi, qui que tu sois. Alors te faire la tête ne m'apporte rien.

Je n'ai pas la prétention d'influencer quiconque. Que personne n'ait cette prétention envers moi non plus d'ailleurs.

 

...

 

Ah, ça y est, aurais-je compris???

Dans mes réactions, tu vois si tu comptes ou pas pour moi??

Ben oui, quand même

 

...

 

Alors je t'arrête tout de suite, tu comptes pour moi. Ne cherche rien dans mes réactions pour autant.

Oui mais alors ça veut dire que tu t'en fiches de ce que je fais ou dis, ne fais pas ou ne dis pas

Non, tu fais, dis, ne fais pas, ne dis pas ce que tu veux, qu'y puis-je?

 

...

 

Je ne m'en fiche pas, j'entends tout simplement.

J'ai arrêté de me rendre malheureuse à cause de ce que tu fais, dis, ne fais pas, ne dis pas.

 

Je suis actrice de mon bonheur qui commence par ne pas être en dépendance affective de ce que tu fais, dis, ne fais pas, ne dis pas.

 

 

ça t'atteint? Dépasse ce stade, tu verras comme on est bien ensuite.

Et non, il n'y a aucun retour de flamme, aucun retour de bâton ni représailles. C'est ma théorie de l'acceptation, ma théorie du bonheur. C'est ma façon à moi de comprendre le carpe diem.

 

Erin

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 22:39

L'amour ne se trouve pas comme ça, il est en bas de la colline quand on est sur la montagne, il est sur la montagne quand on descend dans la vallée...

Alors je me garde bien de le chercher, l'amour. L'amour s'impose comme le printemps.



Personne ne demande au printemps de s'installer, le printemps explose, le printemps s'impose.
Le printemps est une phase, le printemps éclate, éclot, c'est le cours des choses. Le printemps décide tout seul de s'installer lorsque les conditions sont propices.

 

L'amour c'est pareil.

 

Erin

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 21:52

Pourquoi est-ce si compliqué me demandait mon amie, amie d'enfance, amie de coeur, amie de vie, amie tout court, amie plus loin, amie au fait, amie...

Parce que les choses les plus simples sont les plus difficiles à comprendre, les choses les plus simples ne se disent pas, comment pouvons-nous nous comprendre sans dire????? Au lieu du pourquoi, je renchéris comment? Mais nous tournons en rond et ainsi va le monde. Tout le monde se pose les mêmes questions, on discourt, on cherche on fait comprendre, on déduit, parfois on parle on communique...   mais au fond, personne ne dit 

Moi j'ai besoin de dire pas de parler, j'ai besoin de dire, ça signifie pour moi, et seulement pour moi, "j'ai besoin d'exister et d'être aimée". Et pour cela, j'ai aussi  besoin de me sentir écoutée. Je ne saurais dénombrer les moments où je ne me suis pas sentie écoutée, donc pas aimée... Mais c'est rentrer dans des considérations trop simples peut-être. Je ne suis pas toutes les femmes et je me garde bien de généraliser ici... maismes amies sont aussi des femmes qui ont ce besoin; et je connais des hommes d'ailleurs, mais non, non, un homme c'est fort et avoir besoin de ce genre de chose, c'est de la faiblesse, non, non, un homme n'a pas besoin d'être aimé, qu'ai-je osé envisager d'insinuer? Non, un homme c'est pas pareil. 

Pourquoi n'ai-je pas le choix de l'essentiel? Pour moi tout est simple, pourquoi tout se complique, comment ai-je pu rendre complexe quelque chose de si simple que de dire ce dont j'ai besoin?????? parce que je ne l'ai pas dit... et quand je ne disais pas, ma voix s'enrouait, comme elle l'est depuis un mois. Depuis un mois, je ne dis plus.

 

Parce que je me suis souvenue:
Lorsque je disais ce dont j'avais besoin, il m'a été reproché de ne parler que de moi... Lorsque je faisais des remarques que je pensais constructives pour autrui, sans parler de moi, il m'a été reproché de ne pas me mettre à la place de l'autre et d'être cassante, voire castratrice! Castratrice???????

Je ne demande qu'à partager, aider, apporter un point de vue, qui n'a rien de critique, mais juste un oeil différent... c'est à dire être entendue dans ce que je peux penser, ressentir, avec tout le tact ou toute la maladresse que je peux y mettre, sans jamais aucune intention de blesser.

Valait-il mieux me taire?
Mon corps n'a jamais été d'accord avec ça. L'alignement, le respect de soi-même le poussent toujours aujourd'hui à tousser dès que je suis dans le non-dit. Parce que c'est moi. Et ne pas respecter mes valeurs, ce que je crois bon au fond de mon coeur, ce n'est pas me respecter.  

Du reste, si je dois toujours être d'accord, si les décisions sont déjà prises, à quoi bon me demander mon avis, si c'est pour me renvoyer dans l'expérience que j'ai - car je ne peux parler que de ce que je connais, et je ne connais que mon expérience, et rien d'autre; alors, à quoi bon me demander tout court?!

Personne n'écoute personne, personne ne veut l'avis de personne...tout le monde veut juste parler de moimonexpériencemavie - je suis bien placée pour le savoir, avec un blog où j'expose comme ça ce que je ressens, on peut avoir l'impression que je parle. Non, je dis. J'ai besoin de dire, pas de parler.

Et pour continuer sur mes besoins, ils sont simples:

J'ai besoin de trois fois rien, ces trois riens qui sont si difficiles à donner et si facile à étouffer

 

Erin

 

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 16:10

Quand on n'arrive pas à parler au passé, quand c'est encore trop frais, les mots manquent. Me viennent ceux-là.

 

 

Si jeune, si douce
Avec ses blessures, elle est partie.
La mort n'est rien? plaît-il?
Ici, ils pleurent.
Au delà des mots, je suis avec vous 

 

 

Pour Phil, Sandrine et Aurélia, avec toute mon amitié

 

Erin

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Qui Suis-Je?

  • : Le blog d'Erin
  • : Une maman solo qui met des mots sur ce qu'on n'a pas le droit de dire, des mots pour ceux qui sont dans mon cas, mais aussi peut-être un peu pour laisser la douleur s'en aller
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Mes citations au fil des jours

7 juillet 2012: toutes les premières fois dans un changement sont difficiles. Erin

21 mai: personne ne mérite tes larmes; celui qui le mérite ne te fera sûrement pas pleurer (https://www.facebook.com/pages/Chtit-panneaux)

février: former un couple c'est être deux et ne faire qu'un.Mais lequel? (d'un humoriste très célèbre)

26 aout: ce n'est pas que j'aime avoir raison, c'est juste que j'ai vraiment raison! Si tout le monde pense comme cela, qui a tort?
28 juillet: le bonheur est dans le pré, cours-y vite il va filer. Saute par dessus la haie. Paul Fort
27 juillet: dire à ceux qu'on aime qu'on les aime
22 juillet: comment peut-on ne pas sourire devant un enfant?

19 juillet: suis tombé dans la figure à moi - mon fils
18 juillet: j'ai l'impression de faire partie d'un tout. mais lequel?
17 juillet:quand on a touché le fond, il reste le fond de soi à explorer
16 juillet: pffff
15 juillet: je n'ai rien à dire aujourd'hui, non que je ne pense pas, mais plutôt que la pensée va trop vite pour la traduire - Erin
14 juillet: quand tout le monde est parti, il reste les amis - Quelqu'un de bien
13 juillet: La vie est un baiser. Et quel baiser! - Erin

12 juillet: "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" -Saint Exupéry
11 juillet: j'ai découvert une nouvelle addiction: l'écriture - Erin
10 juillet: dors, dors, dors sur tes décisions, ne prend jamais une décision avant d'avoir dormi dessus - Erin
9 juillet: je suis là et bien là - Erin
8 juillet 2011: ça devrait être interdit d'être malheureux - Erin
8 juin2011 : "On a divorcé d'un commun accord, mais tu étais plus d'accord que moi" - un comique dont le nom m'échappe