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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 13:28

Je respire un air neuf ou presque.

Quand je regarde mon fils dormir, quand nous discutons ensemble, quand je le regarde manger seul, s'habiller seul, aller jouer, dessiner sur son tableau, monter son "cheval", jouer dans sa cabane et faire prendre la douche imaginaire à ses poupées, je suis fière.

Oui, je suis fière de nous. Fière de son évolution.
Et de la mienne aussi un peu. Je ne suis plus la pauvre chose laissée de côté désarmée en attente de je ne sais quoi.

Je suis celle qui s'organise de mieux en mieux, qui retrouve un réseau fiable, le mien. Je ne vivais pas, j'étais son ombre. Je vis maintenant. Et j'ai le droit de prendre mes décisions. Je n'ai de compte à rendre à personne.

Et pour rien au monde je ne voudrais rendre de comptes à nouveau à qui que ce fût, fût-il le prince charmant.
Mon indépendance, je l'ai acquise à la sueur de mon front, à la torture de mes entrailles, à la bouillance de mon cerveau, à la force de ma volonté, à la force de l'amour. Le vrai celui-là.

Celui qu'aucun homme ne saura jamais. Les pauvres.

Erin 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 13:16

 

Je t'ai lancé une dernière bouée, tu y as répondu mais pour mieux me couler. Une bouée pour voir ou une bouée pour dire au revoir plus tranquille? Pourquoi l'ai-je fait? Et surtout qu'attendais-je????
Même ta réponse n'avait plus de sens. 2 années ont passé. Je ne suis plus moi que tu connaissais. Et tu n'es pas toi que j'aimais tant. Je ne sais pas si c'est toi ou plutôt mes rêves que je cherchais à récupérer dans un océan trouble.
J'ai repêché deux vieux morceaux d'un vase cassé.
Comment ai-je pu naïvement croire qu'il était possible de reprendre un vase cassé???

Je suis devant un choix: reprendre ce vase cassé, pour la vie, en sachant qu'il ne sera jamais le même
ou changer de vase... sachant aussi à quel point les vases sont fragiles.

Erin

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 18:03

Ta peau, tes bras, ta voix, tes yeux sur moi, ma main dans tes cheveux

Ta barbe naissante, tes lèvres, tes joues, ton odeur, tes caresses

ta présence, ton corps tout entier et même tes petits mollets de coq,

tes muscles et ton torse, même avec tes poils blancs,

Mon corps contre le tien,

Et même tes fourberies, et même tes chaussettes qui traînent,

Et même ton ronflement,

Ton dos tourné, tes haussements de voix,

Tes sourires, ton rire, ta petite fossette, ta bouche entre-ouverte, si sensuelle,

tes petites rides au coin de yeux, si discrètes,

Ton coeur, ton souffle, ta puissance, tes belles mains

Ton charisme et ton accent, tes histoires de poulpes,
Tes histoires de bateaux,

Tes chaussures dans l'entrée, ta serviette dans la salle de bains,

Tes surprises, nos apéros du vendredi, tes soupes,
Toi, sur l'échelle à accrocher notre lustre, tes bobos imaginaires,

Ton inconscience du danger, ta main percée par la perceuse,

ta trousse à outils, tes caleçons et tes slips gris,

Ta brosse à cheveux et ton gel effet mouillé

Ta casquette vissée sur la tête, ton humour à toi tout seul

Tes étreintes, tes bisous, tes rêves de voyage,

Tes matches de foot et ton Thalassa du vendredi,

Tes enfants et tes doutes, tes coups de gueule,

Ta garde robe et tous tes casques de moto, ta chaîne en or qui brille,

Ton porte clés, ta voiture et ton "sac à main",

Ton écharpe perdue, tes danses de l'amour, ta salsa sur le tapis,

Ta langue si douce, tes éspirité et tes magazines,

Tes petits mots sur mon pare-brise, tes bouquets de fleurs hebdomadaires,

Ta petite moue dubitative, ta fierté d'homme, ta virilité,

Ton odeur, tes aisselles et même ta transpiration,

Ta mauvaise foi, tes histoires au bureau, ta montre et les t-shirts que je t'empruntais,

T'entendre faire pipi, te voir faire pipi dans la nature,

Tout et encore plus

 

Me manquent

 

Un an que tu me manques, tu me manques à pleurer, tu me manques à faire semblant, tu me manques à faire comme si. Je pense à toi encore. Et après tout ce temps.

Je ne suis honnête envers personne, je mens à tout le monde.

Je ne vais pas bien, je t'ai dans la peau, je n'y peux rien. Je n'ai simplement pas le droit de le dire - et encore moins à toi.

Je ne peux que faire comme si tu ne me manquais pas.

Jouer à celle qui va bien, je peux cela. Et tout va bien.

 

Je ne suis pas guérie de toi. Et je ne suis pas certaine de vouloir guérir de toi. J'attends malgré moi, mon coeur se serre malgré lui.

Erin
Avril 2011 - resté dans les tiroirs et publié pour que Mam solo se sente moins seule.
Tu vois, nous sommes 5 mois après ce texte...

janvier 2014: je republie ce texte pour dire que l'eau a coulé sous le pont de mon désespoir. A vous mes amis et amies qui se disent "je n'y arriverai jamais" et qui ont une vague idée de ce que j'ai traversé. Vous voyez, je suis là!!

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:43

Je t'ai revu ce soir. Tu t'es apprêté. Ta garde robe a changé en un an et demi. Je ne reconnais plus tes vêtements. A dire vrai tu as toujours eu du goût dans tes vêtements, pour ce dont je me souviens.

Tu me manques mais ce n'est pas toi qui me manques. Je te vois mais ce n'est pas toi que je regarde. Je t'ai fait une bise, la première depuis longtemps, celle espérée qui nous aurait rapprochés, mais ce n'est pas toi que j'ai embrassé. J'ai senti ton odeur familière, comme on reconnait un parfum sur quelqu'un mais ce n'est pas toi qui le portait.
Je t'ai parlé, je t'ai parlé de notre enfant, mais ce n'est pas à toi que j'ai parlé.

Je t'ai trouvé beau. Objectivement, oui tu restes beau. L'homme qui se tenait devant moi ce soir est objectivement beau. Je t'ai regardé comme une femme regarde un homme qu'elle rencontre pour la première fois, sans forcément penser à la mention du "plus si affinités". Je n'ai pas vu mon passé en toi, je n'ai pas vu notre divorce en toi. Je n'ai rien vu d'autre en toi. Mais ce n'est pas toi que j'ai vu.

...

 

Cela n'a aucun sens.

Et je me surprends à aller écouter la musique qui me faisait pleurer, à penser à lui très fort, comme si je cherchais à retrouver une situation que je connais depuis un an et demi, comme si je voulais souffrir. Vite, vite, retournons dans le mal-être si confortable du manque de toi.

 

Tout est curieux, moi qui ai tant et tant pleuré lorsque tu es parti. Moi qui ai tant espéré ton retour. Me voilà en bas de chez moi discutant avec toi sans savoir pourquoi je n'ai pas envie de pleurer. Mais pourquoi mon coeur ne se serre plus? Et pourquoi ai-je l'impression que je n'ai rien contre toi? Pourquoi est-ce que je ne t'en veux plus? Amnésie? Pardon?

 

Me voilà surprise de vouloir aller faire ce que j'ai à faire. Me voilà à à peine t'avoir écouté. Me voilà à ne pas scruter le moindre détail de ta voiture, de tes vêtements, de tes mains, de ta montre. Tu as été malade. Ah tant mieux tu es guéri c'est une bonne chose. 
Alors que je m'intéresse aux conversations anodines de mes voisines. Et ta vie dans tout ça?????

J'ai peur de ce nouveau sentiment inconnu. Je t'aime mais je ne t'aime plus. 

Je t'aimerai toujours mais je ne t'aime plus. Je dois comprendre. Je t'aime encore mais ce n'est pas toi que j'aime.

Tu n'es plus toi je ne suis plus moi, je ne comprends vraiment pas.

Irais-je bien? Serais-je guérie? Le seul sentiment qui m'a déchiré le coeur a été de dire au revoir à mon petit coeur. 

Est-ce un leurre de mon coeur? Ou une période faste simplement en attendant la prochaine descente aux enfers?

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 17:42

Les conseils sont toujours les mêmes.

Une belle fille comme toi, ne t’inquiète pas, tu trouveras quelqu’un d’autre (Mais je ne veux pas quelqu’un d’autre ! c’est mon mari que je veux !!!!!) Seul le temps fera que tu iras mieux. C’est très vrai. Cependant, en attendant que le temps fasse son œuvre, il faut bien faire quelque chose.

Sors, vois du monde, fais toi plaisir…

Le meilleur des conseils reste quand même le fameux : tourne la page, avance, passe à autre chose.

Et si je n’y arrive pas, je fais quoi ????

Passé un certain temps ( que je ne saurais qualifier ni quantifier), les gens qui ont admis que je vivais mal la séparation , ces mêmes amis et personnes bien intentionnées qui me disaient, c’est normal, tu souffres, en arrivent à me faire ressentir que je n’ai plus le droit de ne pas aller bien. Passé un certain temps, je n’ai plus le droit de parler de ce qui m’arrive, car je donne l’impression de ressasser. Ressaisis-toi. Combien de fois ai-je entendu cette phrase affreuse. Allez, ne te laisse pas abattre. Erin, il faut que l’on se parle toutes les deux, j’ai deux ou trois petites choses que vous devez savoir pour avancer, vous allez voir, cela va vous aider. 

Cela part d’une bonne intention, bien entendu. Mais vraiment, si j’ai un conseil à donner à ceux qui veulent se rendre utile, c’est : ne dites rien, ne bousculez pas les choses. Ecoutez et c’est tout. Soyez là un point c’est tout.

 

.....

Sinon, vous entendrez ce genre de banalités:

Erin, tu as une sale tête, il faut te reposer. Oh oui, c’est juste que j’ai simplement mal dormi la nuit dernière, je vais me reposer demain. Pas de problème.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 21:35

Jamais, ô grand jamais, je n’ai imaginé ma vie en mère célibataire. Lorsque j’étais petite fille, je m’imaginais maman au sein d'une famille. Je ne pense pas me tromper lorsque je me dis que rares sont les adultes de mon âge qui ont rêvé, enfant, d’être seul avec un enfant. 

Le mot famille se redéfinit chaque jour un peu plus chez moi. Je regrette qu'on ne nous ai pas donné une chance, à mon fils et à moi, de former une famille avec son papa. Je recomposerai ma famille, notre famille. La famille, c'est le fait de partager ensemble des moments privilégiés. On dit la famille et les proches. J’y inclus mes amis. Mes amis sont ma famille. Pas besoin d’un mari pour former une famille. L’essentiel est de donner de l’amour à un enfant en toute simplicité.
Et peut-être y incluerais-je un autre monsieur un jour.

Erin 


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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 16:24

A mon doigt un beau jour tu as glissé un anneau, symbole de notre union, indiquant au monde entier que je t’appartenais pour toujours.

De la même manière, je t’ai offert une alliance en gage de mon amour pour toi. Tu l’as portée et un jour tu l’as ôtée.

J’ai mis du temps à me résoudre à l'enlever. Je l’ai portée longtemps encore, je ne l’enlevais que lorsque je savais que je te voyais. Depuis 6 mois, elle est soigneusement rangée. J’aimerais aussi te ranger comme je l’ai fait pour ce symbole. C’est une chose que de ranger un bijou. C’en est une autre que de ranger un amour. Et c’en est encore une autre que de ranger un rêve.

 

Malgré moi, cet anneau est toujours à mon doigt, cet anneau virtuel qui ne me quitte pas, ce poids-là que tu m’as laissé. Lourd, lourd est mon annulaire. Lourd lourd est mon chagrin. La trace n’est visible que de moi seule. Toi tu l’as effacée, moi je ne m’y suis pas résolue.

 

Je ne vois que cet anneau sur toutes les mains que je croise. Je ne vois que cette marque d’appartenance. Tu ne m’appartiens plus. M’as-tu jamais appartenu ?

Je reste tienne. Moi seule le sais.

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 14:19

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon beau-fils. Je n’ai plus de nouvelles depuis que son père est parti. Je l’ai vu grandir, je me suis investie comme j’ai pu dans sa vie, pour les mi-temps passés avec lui et sa sœur. Et tout-à-coup : pfff, envolé.

Etre belle-mère n’est pas chose aisée. Ses enfants me manquent aussi. On s'attache, quoi qu'on dise. On ne passe pas des années comme si de rien n'était. Mais je n’ai rien été pour eux d’autre qu’une femme de plus dans la vie de leur père.

Etre belle-mère m’a appris à composer. Mais je tiens à préciser que c’est au parent de faire le lien entre les enfants et le nouveau conjoint. C’est au parent-liant de créer une synergie autour de ses enfants et du nouveau conjoint.

 

Vous qui lisez ce petit texte et qui recomposez votre famille avec votre enfant et votre nouveau conjoint, n’oubliez pas que c’est vous qui faites la place à votre nouveau conjoint. Il ou elle saura la prendre si vous lui laissez cette place. Cela signifie mettre en valeur ce qu’il ou elle fait pour vous et vos enfants, cela signifie que votre place de parent à vous est bien déterminée, que vous ne vous reposez pas sur ce nouveau conjoint pour pallier vos propres lacunes.

 

Vous qui lisez ce petit texte et qui entrez dans une famille recomposée, n’oubliez pas que vous devez être l’allié(e) et non l’adulte qui remet les choses en place à la place du parent. Refusez à tout prix d’être le père fouettard ou la belle-mère de cendrillon. Le parent, c’est votre conjoint. Votre place est privilégiée même si elle est difficile à trouver : soyez l’ami(e) n’entrez pas en compétition, cela ne servira à rien.

 

Et vous qui présentez vos enfants à votre nouvelle conquête, n'oubliez pas les effets collatéraux qu'une nouvelle séparation peut engendrer.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 13:34

Qui est cette femme que tu me décris ?

Où ai-je fait tout ce que tu me reproches ? A quelle heure ai-je dit tout ce que je t’ai dit ? Qui est cette femme que tu me décris ? Qui est cette femme que tu détestes ? Qui est cette méchante, cette mauvaise, cette connasse ? Je ne la connais pas et je la hais. Je ne suis pas cette femme là.

Qui est celle qui t’a fait tout ce mal ? Qui est celle qui t’a poussé à bout ? Qui est-elle ?

Ce n’est pas moi. Qui est cette méchante ??

Je ne sais plus qui je suis, je me cherche, tu m’as perdue. Je suis tapie quelque part, je suis celle qui t’aime, cette mauvaise moi n’existe pas. Cette femme est un mauvais rêve.

Je n’ai jamais voulu te faire du mal, je n’ai jamais voulu te nuire, je n’ai jamais voulu tout cela, je n’ai jamais souhaité qu’être heureuse avec toi.

 

Je suis celle que tu as épousée, celle qui t’a rejoint,

Je suis celle qui a tout laissé pour toi et tes enfants,

Je suis celle qui a porté ton fils, celle que tu as chéri un jour, un mois, une année,

Je suis celle qui t’aime tout court

Je suis celle qui chante pour toi, je suis celle qui te regarde avec les yeux de l’amour

Je suis celle qui t’a caressé dans le noir, celle qui te rêve encore

Je suis celle qui t’a ouvert son cœur, ce cœur que tu n’as pas vu

Je suis celle-là même que tu appelais mamour,

Je suis celle qui porte ton nom, je suis celle qui a bu à ta coupe, qui marchait à ta droite,

Je suis celle qui t’admire et te trouve toujours beau

Je suis celle-là qui n’avait jamais posé ses valises, sinon chez toi, avec toi, pour toi

Je suis celle-là même à qui tu faisais des surprises

Je suis la femme de ta vie, ta fleur des îles, ta douce, ta belle,

Je suis tout à la fois, ton amante, ta soumise, ta promise,

Je suis cette désespérée de toi

Je suis celle qui n’a rien compris

Je suis celle qui t’attend encore

 

Ne laisse pas cette femme là s’en aller, ne la laisse pas disparaître, ne la chasse pas de ta vie à cause d’une fausse moi.

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Qui Suis-Je?

  • : Le blog d'Erin
  • : Une maman solo qui met des mots sur ce qu'on n'a pas le droit de dire, des mots pour ceux qui sont dans mon cas, mais aussi peut-être un peu pour laisser la douleur s'en aller
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Mes citations au fil des jours

7 juillet 2012: toutes les premières fois dans un changement sont difficiles. Erin

21 mai: personne ne mérite tes larmes; celui qui le mérite ne te fera sûrement pas pleurer (https://www.facebook.com/pages/Chtit-panneaux)

février: former un couple c'est être deux et ne faire qu'un.Mais lequel? (d'un humoriste très célèbre)

26 aout: ce n'est pas que j'aime avoir raison, c'est juste que j'ai vraiment raison! Si tout le monde pense comme cela, qui a tort?
28 juillet: le bonheur est dans le pré, cours-y vite il va filer. Saute par dessus la haie. Paul Fort
27 juillet: dire à ceux qu'on aime qu'on les aime
22 juillet: comment peut-on ne pas sourire devant un enfant?

19 juillet: suis tombé dans la figure à moi - mon fils
18 juillet: j'ai l'impression de faire partie d'un tout. mais lequel?
17 juillet:quand on a touché le fond, il reste le fond de soi à explorer
16 juillet: pffff
15 juillet: je n'ai rien à dire aujourd'hui, non que je ne pense pas, mais plutôt que la pensée va trop vite pour la traduire - Erin
14 juillet: quand tout le monde est parti, il reste les amis - Quelqu'un de bien
13 juillet: La vie est un baiser. Et quel baiser! - Erin

12 juillet: "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" -Saint Exupéry
11 juillet: j'ai découvert une nouvelle addiction: l'écriture - Erin
10 juillet: dors, dors, dors sur tes décisions, ne prend jamais une décision avant d'avoir dormi dessus - Erin
9 juillet: je suis là et bien là - Erin
8 juillet 2011: ça devrait être interdit d'être malheureux - Erin
8 juin2011 : "On a divorcé d'un commun accord, mais tu étais plus d'accord que moi" - un comique dont le nom m'échappe