Pourquoi les gens se croient-ils obligés de vous insulter en voiture? Parce qu'ils savent qu'ils ne vous verront plus jamais de leur vie?
Pourquoi certaines femmes se sentent elles bien à envoyer des insultes à d'autres, juste par ce que l'autre passe dans la rue à côté d'elle?
A la plage, pourquoi ces femmes envoient-elles des insultes gratuites, se cachant derrière une foule?
Se rendent-ils/elles comptent que leurs propos peuvent blesser? Oui? Si c'est le cas, pourquoi vouloir blesser quelqu'un qu'ils/elles ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam? Qu'ai-je fait à ces personnes pour qu'elles déversent leurs flots d'incivilités sur moi? Ne pas répondre est encore la meilleure des défenses, laisser couler le flot d'inepties relève de l'attitude la plus adaptée.
Et je précise que la plupart du temps, ce sont des femmes (une fois sur cinq). Avec une véhémence comme rarement j'en ai vu dans ma vie face à des inconnues non imbibées d'alcool.
Si ces dernières ne se rendent pas compte qu'elles peuvent blesser, je peux comprendre, pour avoir eu des comportement inappropriés parfois. Je n'ai juste pas eu de chance alors, ces derniers temps, de croiser en 5 secondes, les harpies les plus véhémentes de mon lieu de repos.
Je laisse couler mais je me demande bien ce qui motive l'être humain à blesser intentionnellement. Jamais, au grand jamais, je n'ai blessé à dessein. Ma maladresse et mon inconscient ont pu faire le reste.
Je sais par ailleurs que tout être humain a un mécanisme de défense, il fait ce qu'il peut. Mais là, vraiment, je sèche. Ou alors c'est purement de la méchanceté? du racisme? de la jalousie? Je ne sais pas. En tout cas, heureusement que j'ai fini par apprendre à être hermétique quand il s'agit de personnes qui n'ont rien à voir avec la choucroute. Sinon, l'Erin de jadis serait allée à la rencontre des personnes à pied (oui, en voiture, les mots sont vite lachés et disparaissent avec les bruits de moteur) en demandant où est le problème qui les préoccupe... pour se faire manquer de respect de plus belle sans raison. Oui, j'ai changé. Ces remarques ne me touchent plus. Et je ne vais plus au devant des ennuis inutiles, je ne vais plus vers les pollutions.
Mais elles m'attristent pour celles et ceux qui crachent leur mal être aux innocents. Elles m'attristent pour celles qui prennent les choses à coeur, comme j'ai pu les prendre à coeur à une autre époque.
Pauvre monde.
Erin