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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 10:34

j'écris j'écris j'écris. j'espère quelque part le croiser, après cette longue longue retraite. Je ne provoquerai rien. parce qu'il ne faut pas. parce que je l'aime. Je peux savoir comment et où le croiser, je connais assez de personnes comme ça ici. Mais je n'en ferai rien. parce que je l'aime.

Si la vie a choisi que nos chemins ne se croisent plus, c'est qu'elle a ses raisons. même si nous nous aimions.

L'amour c'est aussi ça. L'amour, c'est aussi savoir oublier l'autre et le laisser dans sa vie sans nous.

Bon, ok. c'est dit. Tout le monde est content, Erin ne fera rien de plus que continuer à faire ses courses, aller travailler, sortir ou pas, aller au ciné, faire 3 spectacles et se mettre au kayak.

Et après?




Ben après rien. Tout le monde est content. Belle au bois et charmant vivent des moments heureux pas ensemble. Fin de l'histoire.

...

...

Bon, euh mais franchement...... quelle connerie!!!!





Je crois bien que c'est la plus grande ineptie jamais entendue: si tu l'aimes, laisse le tranquille, c'est ce que tu as de mieux à faire.

Depuis quand l'amour c'est laisser l'autre vivre sa vie sans nous, si deux personnes sont faites l'un pour l'autre? C'est absolument stupide. Donc ce n'était pas de l'amour et puis c'est tout.

C'est du grand n'importe quoi quand même que ce genre de phrase: "si tu l'aimes, laisse le, oublie le"; "s'il t'aime, il te laissera tranquille"

Eh Oh!!!!! On se réveille!!!!! Quand on aime, on ne laisse pas partir la personne aimée!!!!!!

Quand on aime, on ne part pas!!!!! ou alors on revient!!!!

Quand on aime on accepte l'erreur de l'autre. Ou alors c'est qu'on n'aimait pas.

Ou qu'on a peur de je ne sais quoi.

Quelqu'un m'a fait prendre conscience que personne n'est parfait. Et surtout pas dans ce domaine, personne ne sait rien, rien de rien, tout le monde dit n'importe quoi, tout le monde cherche sa solution propre, mais c'est de la gnognotte tout ça.

L'amour c'est du n'importe quoi et c'est tout.

C'est du grand n'importe quoi.

Moi l'amour, je lui demande de me laisser tranquille, qu'il aille sévir ailleurs. Si l'amour m'aime, il partira. Non mais!!!! Je n'ai plus l'intention d'aimer. J'aime mon fils, mes amis, ma famille et c'est largement suffisant et compliqué comme ça. la solitude? Quelle solitude? Je suis bien seule.

Je ne pourrais plus vivre avec quiconque - ou alors une amie. Je suis trop dans mes habitudes et je n'ai pas envie de les bouleverser.

Quoi encore? maison, bébé, chien médor et poisson rouge? Bof de chez bof. Ma vie, ce n'est pas ça. Quand je serai vieille, je prendrai un vieux et on finira nos vieux jours ensemble. On aura un chien s'il veut, et le poisson rouge de mon fils aura vieilli. Mais avant, je choisis les jeunes ou alors je ne prends rien. ce n'est pas comme si j'étais à l'agonie. Je suis seule et c'est mon choix. Pas par dépit.

Ahlala

Parce que j'ai ma propre fierté, oui, j'arrête d'embêter tout le monde. Parce que mon ego n'a pas envie de se prendre une claque, je ne vais certainement pas aller vers lui encore et encore.

Mais pas parce que je l'aime. Non, non, non. Parce que je ne veux pas souffrir à nouveau, oui!!!

Vous, qui lisez ces lignes: n'écoutez rien de ce que tout le monde peut vous dire. Faites comme bon vous semble, parce que personne ne sait vraiment ce qu'il faut faire quand on a un coeur brisé. Retenez juste ça. Le reste, on s'en fiche. Et la phrase: pense à l'oublier, jetez la aux oubliettes.

Erin

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 23:11

envie de rien pour cette année, envie de laisser les choses se faire ou ne pas se faire


 

Quand je dis envie de rien, cela n'est pas négatif. c'est juste que je n'ai pas envie de prendre des résolutions, de souhaiter quoi que ce soit pour cette nouvelle année. Juste la voir passer comme elle doit passer. Comme les autres années précédentes.

 

Sauf que je n'ai pas vu passer les autres années; certainement parce que je cherchais la réalisation de mes souhaits? ou que quoi, je ne sais pas.

Oui, c'est cela, juste laisser passer l'année, et respirer mon année.
 

 

 

Respirer mon année, ça ne veut pas dire prendre le temps pour moi - encore que cela pourrait - ou des idées tendances en ce moment. Non, respirer mon année, là, pour moi, c'est la sentir, la goûter, l'entendre, la toucher, la voir, la ressentir, et peut-être alors la vivre.

 

Respirer une année, ça ne s'apprend pas, c'est comme respirer tout court. Dans le ventre de notre maman, nous ne respirons pas. Notre premier souffle, nous ne nous en souvenons pas. Et ensuite nous ne réfléchissons pas à notre respiration, nous respirons, et c'est bien comme ça. Et la pollution nous asphyxie.

 

 

Je ne veux plus tousser ma vie. Je ne veux plus me fatiguer à gravir des montagnes avec une pollution dans les poumons de ma vie. La pollution des poumons des autres peut être la cigarette. La pollution des poumons de ma vie, ce sont mes peurs. Si j'ai une montagne à gravir, il vaut mieux que je respire correctement.



 

Respirer mes journées, c'est aussi les laisser s'écouler comme elles doivent s'écouler. Sans me demander si je devrais faire ci ou ça. Non, j'ai assez d'intuition pour cela. Et les journées se passeront d'autant mieux que je poserai ma respiration.

 



J'ai décidé de respirer mon année, de respirer mes journées, de respirer ma vie.



 

Une fois que je saurai respirer ma vie, mes journées, mon année, je me mettrai à chanter mon année, mes journées, ma vie. Car pour bien chanter, il faut d'abord savoir respirer.




 

Alors je pourrai, chantant, gravir ma montagne.
 

 



 

C'est dit.





 

Erin à la montagne chantant

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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 18:55

Pourquoi les gens se croient-ils obligés de vous insulter en voiture? Parce qu'ils savent qu'ils ne vous verront plus jamais de leur vie?

Pourquoi certaines femmes se sentent elles bien à envoyer des insultes à d'autres, juste par ce que l'autre passe dans la rue à côté d'elle?

A la plage, pourquoi ces femmes envoient-elles des insultes gratuites, se cachant derrière une foule?



Se rendent-ils/elles comptent que leurs propos peuvent blesser? Oui? Si c'est le cas, pourquoi vouloir blesser quelqu'un qu'ils/elles ne connaissent ni d'Eve ni d'Adam? Qu'ai-je fait à ces personnes pour qu'elles déversent leurs flots d'incivilités sur moi? Ne pas répondre est encore la meilleure des défenses, laisser couler le flot d'inepties relève de l'attitude la plus adaptée.

Et je précise que la plupart du temps, ce sont des femmes (une fois sur cinq). Avec une véhémence comme rarement j'en ai vu dans ma vie face à des inconnues non imbibées d'alcool.



Si ces dernières ne se rendent pas compte qu'elles peuvent blesser, je peux comprendre, pour avoir eu des comportement inappropriés parfois. Je n'ai juste pas eu de chance alors, ces derniers temps, de croiser en 5 secondes, les harpies les plus véhémentes de mon lieu de repos.



Je laisse couler mais je me demande bien ce qui motive l'être humain à blesser intentionnellement. Jamais, au grand jamais, je n'ai blessé à dessein. Ma maladresse et mon inconscient ont pu faire le reste.

Je sais par ailleurs que tout être humain a un mécanisme de défense, il fait ce qu'il peut. Mais là, vraiment, je sèche. Ou alors c'est purement de la méchanceté? du racisme? de la jalousie? Je ne sais pas. En tout cas, heureusement que j'ai fini par apprendre à être hermétique quand il s'agit de personnes qui n'ont rien à voir avec la choucroute. Sinon, l'Erin de jadis serait allée à la rencontre des personnes à pied (oui, en voiture, les mots sont vite lachés et disparaissent avec les bruits de moteur) en demandant où est le problème qui les préoccupe... pour se faire manquer de respect de plus belle sans raison. Oui, j'ai changé. Ces remarques ne me touchent plus. Et je ne vais plus au devant des ennuis inutiles, je ne vais plus vers les pollutions.



Mais elles m'attristent pour celles et ceux qui crachent leur mal être aux innocents. Elles m'attristent pour celles qui prennent les choses à coeur, comme j'ai pu les prendre à coeur à une autre époque.



Pauvre monde.



Erin

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 05:22

Je ne l'avais pas vu depuis 20 ans. Nous ne nous sommes pas trouvés changés. Tu es toujours aussi élégante, Erin. Et toi, tu es toujours aussi charmeur, Lenny. On s'est raconté nos vies en une heure. Des vies opposées mais pas tant que cela. Une heure, c'est largement suffisant, finalement. Car les résumés sont les mêmes: des hauts, des bas, des périodes de doute, de réflexion, une recherche de soi, une recherche de sagesse, des erreurs, des fiertés. Et le courage de continuer quand même. Pour eux.

Deux phrases que je retiendrai de cette conversation d'extraterrestres:

"C'est lui ton petit bonheur, Erin"

"On ne refait pas sa vie, on la continue, Lenny"

Erin

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 19:11

Au bout d'un moment, j'ai fini par ne plus être obsédée par l'autre, j'ai fini par oublier, j'ai fini par ne plus chercher à connaître sa vie. Elle ne m'intéressait plus. A un autre moment, je scrutais toute nouvelle, même indirecte, venant de l'autre, à l'affût d'une information dont j'aurais pu déduire telle ou telle supposition. Ridicule que cela. Oui, c'est bien le mot. Lorsque l'autre ne donne plus de nouvelles, on se raccroche à n'importe quoi.

J'avais même créé un profil facebook bis. Oui, oui. Ridicule, vraiment!!! Aujourd'hui il sert aux copines. Tout aussi ridicule! N'importe quoi!!!!!!

Mais enfin les amies et amis, arrêtez votre délire!!! Quand c'est fini, c'est fini!



Oui, je peux le dire, moi aussi, aujourd'hui.



A l'heure où je m'apprête à donner le pire conseil à une amie, alors que je devrais lui dire "stoppe tout ce n'est pas celui qui te faut " mais ce n'est pas ce qu'elle a besoin d'entendre, elle a juste besoin d'être soutenue, alors, à l'heure où je m'apprête à lui dire: si c'est par ce chemin que vous deviez passer, alors je suis heureuse pour toi, je le dis tout de même à qui veut bien lire: quand c'est terminé, c'est qu'il valait mieux que ça soit terminé. Et pour tout le monde. Sinon, aucun ne vivrait ce qu'il ou elle a à vivre. La vie est vraiment magique. Magique est bien le mot. Il n'y a pas d'autre qualificatif.

Quant à une reprise des années après? Ma foi, rien n'est exclu. Nous ne sommes jamais les mêmes après des années, après quelques heures de route supplémentaires...



Mais tout de suite après une rupture? Non de non. Et encore non. arrêtez de vous morfondre, stoppez là les frais, c'est le mieux que vous puissiez faire pour vous même. Cessez votre comportement que beaucoup qualifieront de ridicule. Comme je l'ai écrit au début. Et si je l'ai écrit, c'est pour que vous puissiez cesser d'être la risée de ceux à qui vous pouvez raconter ce que vous faites pour avoir de ses nouvelles. Eh, oh!!! Réveillez vous!!! Tout le monde n'est pas bienveillant! Tout le monde ne vous dira pas: c'est normal, tu dois faire tel chemin. Alors chut!

Si vous faites ci ou ça, surtout taisez vous. Ou alors ne le faites pas. Vous risquez de vous décrédibiliser. Y compris à vos yeux, à un moment où vous n'en avez certainement pas le besoin.

Vous risquez aussi que cela arrive aux oreilles de l'autre. Et là, horreur!!! Avec une envie de se terrer dans un trou de souris. Alors je l'écris: cessez de chercher, cessez tout ou taisez tout. Tout le monde n'a pas besoin de savoir que vous avez créé un blog (lol, n'est-ce pas? ne parle-je pas en connaissance de cause??? OK? Alors???!!!!)

Tout le monde n'a pas non plus besoin de savoir vraiment comment se passe ou s'est passé votre divorce, ni votre remontée de pente ou votre descente aux enfers. En vrai, très peu de personnes s'en préoccupent. Même les amis peuvent s'en désintéresser! Oui, oui! Et encore oui!

Quant à vos nouvelles rencontres!!! Vous pouvez être attirant (e), souriant (e), et tout le toutim, si vous vous rendez compte que la personne pose 5 fois une question où votre réponse n'a pas été entendue, de deux choses l'une: soit en face on ne vous écoute pas, soit en face on vérifie que vous dites la vérité. Donc ça ne sert à rien de continuer à discuter avec la personne d'un autre sujet que ce qui l'intéresse. En l'occurence votre .... je vais dire poliment.... silhouette. Quand vous essayez d'aller vers un sujet aussi profond que la question a l'air de paraître (du style: et comment vis tu ce divorce? ou comment te sens tu après ton divorce? ou te sens tu prêt à revivre quelque chose avec quelqu'un etc.) et que vous ne constatez pas de répondant, alors laissez tomber. C'est que vos états d'âme n'intéressent pas. Et là, là précisément, vous prenez un risque d'impression de ridicule énorme. Et pas des moindres, car une étiquette vous sera collée à tout jamais chez ceux que vous aurez rencontré(e)s, vous n'y pourrez rien, elles(eux), n'y pourront rien. Alors il vaut mieux se taire sur ces états d'âme là. Et en particulier sur votre petitesse de recherches d'informations à droite ou à gauche. N'amusez pas la galerie avec vos erreurs.

Moi j'en ai fait les frais un jour. Si ça pouvait vous éviter ça à vous aussi...

Mais j'ai bien peur que non. Car vous aussi devrez en passer par là si vous le faites..


Et j'espère que ça vous passera plus vite que ça m'est passé à moi. Avec le recul, je me suis trouvée tellement ridicule. Je comprends les discours peu bienveillants que j'entends aujourd'hui pour d'autres et que j'essaie de tempérer à ma façon au sujet de connaissances communes, pour les avoir "testés" sur moi même, par moi même, en moi même. Et je ne voudrais pas que cela vous arrive. La bienveillance n'est pas partout. Même si vous avez besoin d'en parler. Parlez en à bon escient. Pas à qui passe par là. Surtout pas. Et encore moins pour savoir quoi que ce soit. Ou pour qu'elle(il) apprenne tel ou tel étadam. Parce qu'à ce stade là, ça n'est pas de la stratégie, c'est de la bêtise!!!!



Certains jouent la stratégie du "silence radio" volontairement, il y a un nombre incalculable de blogs, sites, voire formations en tout genre pour récupérer l'être aimé!!! OK, ça s'entend. Mais la votre? c'est quoi? Rien de stratégique dans le fait de se plaindre. Ni rien de stratégique dans le fait de contacter la voisine de sa boulangère ou de son fleuriste! ni de lui raconter votre soirée. ça vous avancera à quoi??? Rien. Rien de stratégique dans le fait de vous morfondre non plus ou de vous "donner en spectacle" pour que l'autre le sache. Non, non, non. Stop.

Si l'autre a tourné la page, laissez la page se tourner. Vous n'y pouvez rien. Et tant mieux. Si cela doit se passer dans le sens que vous souhaitez, cela se fera sans vos.... excusez moi du peu... jérémiades!

Mes amis avaient raison: couper tout même si c'est difficile. Parce qu'un jour ça ne sera plus difficile. quelle que soit l'issue. En principe.




Erin




PS: merci les amis, ceux qui ont une vague idée de ce dont je parle. Peut-être parce que certains sont plus "sages" que d'autres, ou ont "dégusté" davantage que d'autres, ou parce que vous savez. Et parce que maintenant je sais. Euh? Je sais? bref, je ne sais rien, mais je ne referai plus les mêmes erreurs désormais.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 02:31

Si j'avais été un homme, on aurait dit à ma femme de ne pas dramatiser, que personne n'est mort, que c'est pas la fin du monde, et est-ce que tu l'aimes? Oui? alors, où est le problème?

Et ma femme aurait fini par agir avec son coeur.

Car je l'ai fait, moi., j'ai mis un galet sur mon coeur à l'époque... pour qu'au final, ce soit lui qui me quitte une année plus tard. mais passons.

C'est juste que j'ai un peu l'impression que l'égo masculin (oui, je sais, je reviens encore avec mon histoire d'égo masculin) ne passe rien. Sans vouloir faire une généralité, je n'ai pas connu assez d'hommes dans ma vie pour faire des généralités. Mais quand même...

Je me suis toujours dit qu'il fallait ménager l'égo de ces messieurs. Alors que l'égo de mesdames, bof, les dames, elles s'en remettent. Ben oui, les dames pleurent pour n'importe quoi. Et quand on leur dit: arrête de pleurer, c'est rien, y'a pas de raison de pleurer. Elles arrêtent. ou elles pleurent en cachette, toutes seules. Parce qu'on leur a nié leur égo. Si elles pleurent, c'est que ce n'est pas rien. Je dis ça, je dis rien.

Et de fil en aiguille, l'ego feminin, on l'oublie. Ben oui, leur égo, c'est du pipi de chat. Les hommes ont tellement de choses plus graves à gérer dans leur égo... On leur en fait voir de toutes les couleurs, c'est normal. Ben oui.

Nous, on se sent blessées pour n'importe quoi, donc on n'y fait plus attention. Nous, on n'a pas le droit de dire "telle parole m'a blessée". Bah, ce n'est qu'une parole. Pas le droit non plus de dire qu'on ne se sent pas aimée ou soutenue. Bah quoi? Bien sur que si je t'aime et je te soutiens. Comment? Ben je te dis que tu es belle et je t'écoute. Ah pardon, oui, c'est vrai, tu m'écoutes. En faisant 36 choses en même temps, en regardant telle prise électrique, en machinant ci ou ça. ça, ça s'appelle écouter. Par contre, lorsque tu regardes la télé, tu ne l'écoutes pas, je suppose, puisque tu ne fais rien d'autre que regarder la télé. Quand tu t'adonnes à ta passion, tu es à fond. Quand tu m'écoutes, tu fais autre chose. Je ne dois pas avoir la même notion d'écoute que toi.

Mais oui, on se sent blessée pour n'importe quoi. Une parole et hop on croit qu'on ne nous aime plus.

On ne doit pas parler le même langage de l'amour, les hommes et les femmes.



Y'en a bien qui se comprennent, eux. Comment font-ils? Ils doivent être bien conseillés. Ou ils ont l'un et l'autre travaillé à la communication entre eux. Ils ont l'un et l'autre appris à écouter pour de vrai, à mettre de côté leurs égos. Et à ne pas prendre tout contre eux. A entendre l'autre dans sa blessure. Et à ne pas minimiser une blessure, quelle qu'en soit la nature. Car à mon avis, il n'y a pas de degré dans les blessures. Surtout que nous avons tous nos blessures de l'enfance. Nous sommes tous des petits garçons et des petites filles qui ont eu mal un jour et n'ont pas compris pourquoi.



j'ai vu le petit copain de mon fils pleurer au judo aujourd'hui, quand je suis allée les chercher. Et le prof lui a dit: allez Harry, t'es pas un bébé, arrête de pleurer. Et Harry continuait à pleurer. Allez Harry, stop maintenant. Le pauvre Harry, s'est arrêté de pleurer. Mais je le voyais mal, mal, mal. Continuer le combat en reniflant. J'avais envie d'une seule chose: aller sur le tatami et le prendre dans mes bras. Je ne sais pas ce que le pauvre petit Harry a pu penser dans son petit coeur....C'est avec des comportements comme ça qu'on en fait des blessés de la vie. ça + ça + ça + ça + ça, etc. Oui, c'est comme ça qu'on grandit. ben voyons!!! Oui, bien sûr. En n'autorisant pas nos enfants à dire qu'ils ont mal? Et surtout pas les garçons. En les dressant? Eh, oh!!!!! Le seul moyen qu'ils ont est de pleurer. Et on les fait taire????

Mais arrêtons le massacre!!!

ça fait des adultes blessés qui se blessent mutuellement. Oui, j'en suis persuadée.

Le prof a fait au mieux, je ne le blame pas. Mais pauvre petit Harry. Car je sais que sa maman relativisera les choses et lui dira: tu es un grand maintenant, il ne faut plus pleurer.

Quelle connerie!!!!

Et c'est à mon avis pour ça que les égos réagissent différemment. Parce que chacun a cherché à trouver un moyen de survivre depuis tout petit à des non considérations de blessures. Et quand on grandit, les cicatrices grattent. L'un ne comprend pas que l'autre ne survive pas à un truc si banal. Et l'autre ne comprend pas qu'on ne comprenne pas qu'on ne survit pas à un truc si important.

Toujours est-il que si la situation avait été inversée, tout le monde, je dis bien tout le monde m'aurait dit: allez, Erin, ne dramatise pas pour si peu. Personne n'est mort. Et à lui, on lui aurait dit: elle s'en remettra, si elle t'aime, elle reviendra.



Qui a dit qu'il y avait une échelle de blessures? Moi je dis que non.



Ben non, je ne suis pas d'accord. Si telle action ou non action, telle parole m'a blessée, c'est que ça m'a fait mal. Et c'est tout. Et ça marche dans les deux sens. J'ai blessé, c'est vrai. mais - et sans vouloir me dédouaner - on blesse quand on se se blessé. On rend comme on peut, on se défend comme on peut. C'est une question de survie. Qu'on soit un homme ou une femme.



Je commence tout juste à comprendre les défenses des hommes. Et je relativise, je m'apaise dans mes enflammements avec des réflexions et des lectures. Et la prière aussi. Une prière à ma manière mais une prière quand même.

Mais existe-t-il cet homme qui ait compris les défenses des femmes?


Erin

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 10:04

Un jour, Peur et Amour se rencontrent

-Bonjour

-Bonjour

-Tu m'as l'air très affairé et préoccupé.

-Je n'ai pas le temps de parler, je suis occupé à chercher l'amour.

-Je suis là

-Que fais tu dans la vie?

-J'aime

-ah bon? Et tu aimes qui?

-Toi par exemple

-Tu aimes comment?

-J'aime comme on m'aime

-Et après?

-Après, j'aime encore

-Tu aimes pourquoi?

-Parce que c'est ma raison de vivre. Et toi? Que fais tu dans la vie?

-J'ai peur.

-Peur de quoi?

-Peur de tout

-As tu peur de l'amour?

-Non, puisque je le cherche. Mais je dois lui faire peur, puisqu'il ne vient pas à moi.

-Mais si, bien sûr qu'il vient à toi, ne le vois tu pas?

-Comment le reconnaîtrais-je?

-En ouvrant les yeux de ton coeur

-Mon coeur n'a pas d'yeux

-Alors ouvre les portes de ton coeur

-Mon coeur n'a pas de portes

-Alors attends patiemment, il viendra doucement

-Je n'ai aucune patience

-Alors tends lui les bras

-Ils sont trop chargés

-Alors appelle le

-Mais je crie tous les jours

-Et l'amour est venu.

-Non

-Quand tu cries, tu n'as pas peur de lui faire peur?

-Non, l'amour n'a peur de rien, lui.

-Alors crie, je viendrai

-Mais pourquoi viens-tu, toi? C'est l'amour que je cherche. Toi tu m'ennuies avec tes questions bizarres.

Erin

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 03:16

Ah non, il fait trop moche pour mourir. Et à partir de là, j'en suis arrivée à: je suis une élève mathématicienne de la vie. Oui, c'est exagéré et oui c'est portenawak. Vive le portenawak et ce qui me passe par la tête alors!!!!


Je suis partie d'une réflexion pour de rire que j'ai faite à une amie: "ah non, ne t'inquiète pas, je ne vais pas mourir, il pleut trop". Et voilà ce que ça a donné ensuite. Si mon amie se reconnaissait, j'ai peur qu'elle ne se doute pas du déroulement qui a suivi. Je sais cependant qu'elle n'en serait cependant pas étonnée...


Je dédie donc ce texte à mes amis, mes vrais. A mes proches. ceux qui comptent pour moi et ceux pour qui je compte.

1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34,35 -1. Non, pas -1, n'importe quoi. surtout pas -1. Moi seule sais pourquoi. c'est ce qui compte.

Alors


C'est nul de mourir quand il pleut. Et puis sortir sous la pluie, je déteste déjà par essence. Avoir froid sous la pluie, je déteste. Alors pour aller mourir sous la pluie dans le froid? Ah non alors. Et dégouliner et avoir les cheveux tout portenawak? et le mascara qui coule? (je porte pas de mascara? ah. Et alors? Moi quand je bâtis un principe, je le fais dans l'absolu, que je porte du mascara ou pas. que je sois maquillée ou pas, que je sois en train de boire de l'eau ou du coca cola ou pas. C'est comme ça qu'on bâtit des principes, enfin, non?)

J'ai donc décidé pour moi que c'était la dernière des choses à faire de mourir un jour de pluie. Et voilà, c'est comme ça. Il y a des principes qu'il faut savoir s'appliquer.

Pour certains, c'est "ah non, pas de grignotage entre les repas". Bon, je respecte leur choix, mais moi je grignote entre les repas. Et je m'en fiche! Et qu'on ne s'avise pas de me dire que c'est pas bien, et que je vais grossir et que mon corps me le rendra et que ci ou que ça. Je le sais, ça!!!! C'est comme si on disait à un fumeur: c'est pas bien de fumer. Ah parce que tu crois qu'il le sait pas???? Pffff

Pour d'autres, c'est "je ne mange pas de ce pain-là" ou encore "je ne bois pas d'alcool". A la bonne heure. Encore que je sois dans ma phase je ne bois pas d'alcool depuis quelques temps (ben oui, je fais mon intéressante en ne buvant pas d'alcool. Non, je ne suis pas abonnée aux alcooliques anonymes. j'ai juste envie de savoir ce que ça fait de ne pas boire une goutte d'alcool pendant un temps donné, j'ai juste envie de donner à mon corps autre chose que de l'alcool, un peu comme quand j'ai eu ma période végétarienne ou ma période beurk le poulet ou beurk le bleu ou beurk la cigarette ou beurk les cons. ah tiens non, celle là, elle ne m'est pas passée.)


Donc pour certains les principes sont connus et archiconnus. Pour tout le monde, il y a des choses mauvaises pour la santé qu'il ne faut pas faire. Qu'on s'applique ou qu'on ne s'applique pas. A chacun ses principes.



Moi, j'ai décidé du principe que je ne mourrai pas sous la pluie. Respectez mon choix messieurs et dames. Je ne vous demande pas de me faire la morale, de me dire que c'est bien ou que c'est pas bien, que vous ferez pareil ou que beurk la pluie. Non, là, j'ai juste envie de me fixer ce principe.



Bon, alors il y a un problème avec mon principe quand on habite dans les pays du nord. Parce qu'il pleut tout le temps. Mais bon. Si les habitants de l'hémisphère nordissime se posaient mon principe, comment feraient-ils? ils ne pourraient jamais mourir? Heureusement que ce n'est que le mien alors... je ne veux pas trop mourir un jour de pluie. Il peut pleuvoir après, c'est possible. Mais pendant ah ça non, je n'aimerais pas du tout.



Bon, mais il y a un autre problème: quand on habite là où il ne pleut pas? On fait comment? On meurt tout le temps?


Et si je pars dans un hémisphère clément et ensoleillé? Ben oui, c'est vrai, je prends un risque. Oh la la quel risque!!! serait-ce pour cela que je préfère vivre au soleil? Tiens, je n'avais encore jamais vu les choses de cette manière. Comme si on pouvait avoir envie de mourir au soleil?


Mais euh!!!!!! c'est juste un principe: comme tout principe, il y a des exceptions. Et il y a surtout des contradictions ou des réciproques. Et là, la réciproque ne veut rien dire, il n'y a pas de réciproque c'est tout. D'où les mathématiques - voir plus loin.




Je n'aime pas trop mourir en fait. Vouloir être morte, oui, parfois, ça peut se comprendre. Être morte pour de vrai, je suis pas certaine non plus que ça soit super cool. Mais alors mourir, juste mourir, c'est nul. Et un jour de pluie en plus? et puis quoi encore? Avec un bonnet de bain sur la tête pendant qu'on y est aussi?



Et si la dérision n'est pas comprise précisément ici, zut alors. Je n'ai pas besoin de m'expliquer avec ceux qui appliquent des principes au pied de la lettre.<



Parfois, juste dire les choses, ça fait juste du bien. Je me demande si je n'ai pas un peu raison de livrer les choses comme elles me viennent et si tous les bien-séants sur ce qui se fait, ce qui ne se fait pas etc... ne seraient pas eux un petit peu dans le faux. Ben oui, comme si je décidais d'énoncer une vérité pour tout le monde: il ne faut pas mourir un jour de pluie. Et puis quoi encore??? Faire la pluie et le beau temps chez les autres ne m'intéresse pas. Je laisse ça à ceux qui s'ennuient.

J'énonce ce qui me concerne au lieu de le garder pour moi. Et je ne demande à personne d'en faire son principe de vie ou de me convaincre du contraire. Enfin, il ne me semble pas.
L'information que chaque personne donne devrait etre à prendre en tant que telle. Mais c'est si rarement le cas. Elle peut être dérision, humour, fataliste, que sais-je encore? elle peut être livrée pour juste ne pas être portée à tout jamais pour l'éternité sur ses épaules et point, personne n'a besoin d'en reparler 107 ans. ça peut s'entendre ou pas, ce genre de phrase? peut-être pas. on m'a dit un jour la parole libère. Mais quel est l'imbécile qui a dit ça?????Qu'il vienne m'expliquer le contexte de "la parole libère" et là je comprendrai. Mais la parole ne libère que si elle est libre, que si elle peut s'envoler sans être appliquée au pied de la lettre! p"*§§*ù$ de parole"



Chercher juste à savoir sur quel niveau se situe celui ou celle qui s'exprime, avant de déduire d'après son propre système de pensée. là oui, je veux bien que la parole puisse libérer. Mais ah la la que c'est difficile. Je me suis aperçue que dire les choses qui me blessent blesse les autres. Et que les autres me blessent sans le savoir. Je ne vais pas prendre le risque d'en faire une généralité.



Non mais, c'est quoi ces manières de mourir sous la pluie?

En tout cas, cet axiome est désormais mien, je me l'approprie, je suis une apprentie mathématicienne de ma vie: "je ne veux pas mourir un jour de pluie". Bon, voilà, c'est dit. Et c'est tout. Je ne démontrerai rien, c'est un énoncé indécidable.

J'ajoute qu'il n'y a pas de réciproque nécessaire à cet axiome. En tout cas, pas ici. Pas maintenant, et peut-être jamais. La philosophie ne m'aide même pas là. Disons juste qu'avec ça, j'ai mon théorème d'incomplétude à moi. Enfin, je crois.

Et là arrive mon grand souci. Certains mots ont un sens pour moi et un autre pour les autres. Là, c'est typique. Et par cet exemple, axiome, indécidable, réciproque, des mots tellement anodins qu'on en oublie le sens premier. Et je vois bien que je prends le risque de ne pas être comprise. Ou alors seulement pour ceux qui voudront essayer de comprendre???

C'est pour cela qu'il vaut mieux que ça soit écrit ici que dit ailleurs.

En droit, en mathématiques, en physique, en ancien français, en anglais, en systémie en thermodynamique, en astrologie, en énergie chinoise ou que sais-je, moi? en mode avion, aucun mot ne signifie la même chose. Et tout le monde sait tout, tout le monde a raison et tout le monde a tort, tout le monde croit tout comprendre. Et c'est comme ça qu'on juge. Aïe Aïe Aïe, je suis bien embêtée maintenant pour expliquer mon erzatz mathématique de la vie. Du reste, j'ai bien peur que personne n'aie trop envie de comprendre les mathématiques en vrai. OK, les initiés? Que dire des mathématiques de la vie? Seuls des initiés ? Non, non, non. Je refuse de croire qu'il faut être initié pour comprendre les mathématiques de la vie. Il y a peut-être en revanche des sectes des mathématiques de la vie. Des groupes de gens qui croient penser pareil entre eux. Et se persuadent très bien tous seuls qu'ils ont raison. Et moi avec! Bien sûr que moi avec. Si j'ai bien identifié ma religion, je n'ai pas identifié ma secte mathématique de la vie, de la complexité humaine. Je ne suis pas une mathématicienne. Je cherche juste à comprendre.

Quand j'écris "fortune", quand j'écris "principe", quand j'écris "exprimer", quand j'écris "je", quand j'écris "axiome" ou quand j'écris "indécidable", et au fond du fond, quand j'écris "je t'aime", tout le monde ne comprend pas. Pas de la même manière. pas de la manière dont moi je l'entends.



Je suis nulle en maths. Je suis nulle en vie. Alors imaginez un peu ce que ça peut donner en mathématiques de la vie?!!! Mais je persiste, je recommence ma copie, j'écris au tableau, je me tache les mains, je prends des crampes de cerveau, je déchire des feuilles, je rature, je cherche, je pose des questions mais il n'y a pas de professeur...

Je ne sais pas si je parviendrai un jour à simplifier ma manière de m'exprimer. Mais j'essaie au moins.



Erin

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7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 23:05

J'aime relire mes classiques. Mais il y en est un que je vais relire de ce pas, je crois bien que j'en ferai mon livre de chevet. C'est "Jacques le Fataliste et son Maître"

C'est là que je comprendrais mieux certaines positions, c'est là que je trouverai ce que je ne parviens pas à exprimer. J'en suis certaine. Je me souviens particulièrement de "Est-ce qu'on est maître de devenir ou de ne pas devenir amoureux? Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas?"

Véritablement, qui est maître de quoi dans sa vie? Je croyais être une personne. Je m'aperçois que j'en suis une autre. Je ne maîtrise rien. Les contes de fées ont une vraie philosophie au fond: seul l'amour permet de voir le beau dans l'autre. Et l'autre dans sa non maîtrise de rien de sa vie.

Bon, c'est compliqué à expliquer je n'essaierai même pas. Sauf que je commence à comprendre le sens réel des contes de fées, quand j'apprends à me connaître. Sauf qu'apprendre à me connaître, c'est accepter que je ne maîtrise rien du tout. Je suis un être humain, en proie aux événements extérieurs et internes à moi-même, que je ne connais même pas.

Pour le cas de Belle au Bois: elle est soit Belle soit au Bois soit Dormant. Quand elle est Dormante, il faut juste attendre que les événements soient favorables pour réveiller le beau en elle. Quand elle est Au Bois, c'est qu'elle dresse des barrières inconscientes pour éviter d'arriver jusqu'à elle. Bon, ok, là, je m'égare.

Mais pas tant que ça.

Chez Diderot, on retrouve aussi "C'est que faute de savoir ce qui est écrit là haut, on ne sait ni ce qu'on veut, ni ce qu'on fait".

C'est aussi lui qui a écrit en substance, que nous passons les trois quarts de notre vie à vouloir sans faire, et à faire sans vouloir. Et quelque chose aussi comme personne ne sait ce que le ciel veut ou ne veut pas, et il n'en sait rien lui-même.

Alors,et là, j'ajoute: comment pouvons-nous être, quant à nous, certains de le savoir, pauvres créatures que nous sommes??? Comment Belle au Bois peut-elle savoir ce qu'elle veut, elle, en proie avec son lit de dormeuse et ses bois autour?
Et surtout, comment Charmant peut-il savoir ce que Belle au Bois complote, alors qu'elle-même ne le sait même pas????

Quant à Charmant, n'a-t-il pas contribué même un petit peu à faire que Belle au Bois se dérobe? Même un petit peu. Il n'y a pas forcément de calculs dans tout cela. Quand il y a des sentiments, les calculs ne valent rien du tout. Déjà par essence, on ne maîtrise pas son destin; mais en des temps amoureux, il ne faut même pas y compter!!!! Tout n'est que ressenti. Et surtout rien n'est savoir.

Les actions de Belle au Bois ne prennent pas sens pour autant?

OK. La réponse est non.

Parce que tout ça justement. Merci Diderot. Merci les contes de fées.

Ok, j'arrête là, juste sur quelques lignes supplémentaires:

Faire étudier Jacques le Fataliste à des adolescents n'a aucun sens. Il faut avoir vécu pour espérer comprendre un petit peu ces écrits-là. Et la fameuse phrase tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes prend tout son sens.

Diderot a certainement raison quand il fait dire à Maître Pangloss ce que j'osais qualifier de stupide à 17 ans.

(Source principale: Jacques le Fataliste, Diderot)

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 21:09

Juste à entendre ces deux phrases, je n'ai plus envie de parler à personne.

Mais qu'en savent-ils si c'est mieux comme ça? Que savent-ils si c'est ça la vie?

Je m'insurge. C'est pas mieux comme ça. C'est juste que c'est comme ça et que comme ça, il n'y a qu'à accepter ce qu'il se passe. Mais ce n'est pas mieux. ça aurait pu être mieux.

Oui mais pour quoi plus tard? Peut-être pire.

Plaît-il? Avez-vous si peu confiance en la capacité de changer d'une personne? en la capacité de vouloir être heureux(se) d'une personne? en la capacité d'adaptation d'une personne?

Je suis contre le déterminisme tel que tout le monde croit qu'est le déterminisme. Le déterminisme n'est-ce pas aussi la capacité de s'adapter aux éléments extérieurs, parce que l'être humain en est capable? Je ne sais plus, j'en perds mon latin.

Ce qui est comme ça est comme ça. Point. Mais ne saurait être ce qu'il y avait de mieux à faire. Ma vérité n'est pas celle des autres, et la vérité des autres n'est pas la mienne.

Compte tenu du contexte et de l'économie de l'événement, c'est comme ça. Voilà comment je vois les choses. L'acceptation, ce n'est pas ce qu'on croit, l'acceptation ce n'est pas enjoliver les choses qui sont et dire que tout est mieux comme elles sont. L'acceptation, c'est prendre les choses comme elles viennent et les recevoir comme faisant partie du chemin que nous devons accomplir, au moment où nous devons les accomplir. Mais cela n'a aucun rapport avec "c'est peut-être mieux comme ça". Evitons les raccourcis trop rapides...

Erin

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