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4 août 2020 2 04 /08 /août /2020 21:50

Il faut savoir dire au revoir aux amis, à une période, à des gens qui ne te rappellent pas une période glorieuse de ta vie, à un amour vieux qui prend de la place sur une étagère de vie. Il faut faire de la place pour ce qui vient.

Sinon, rien ne vient.

 

J'ai fait ça cette semaine. Ce qui venait à moi jusqu'ici, même le bon, je n'étais pas en capacité de l'accueillir. Et pour cause, je n'avais pas nettoyé mon étagère, je n'avais rien jeté. Du reste, cette  l'étagère me plaît elle encore? Je n'en suis plus très sûre... Donc les cadeaux de la vie n'avaient pas de place à coté de mes vieilleries de souvenirs poussiéreux. Accompagnés d'amis associés à ces vieilleries.

 

Je fais de la place et cela commence par dire au revoir. Mais vraiment. La personne ne s'en est pas rendue compte. Et les autres qui suivront peut-être non plus. Mais c'est bien un au revoir. Pas avec une soirée d'adieu mais tout en silence. Juste quelques mots basiques pour éviter les regrets. On ne se refait pas...

Et voilà...

je suis passée à autre chose. Elle ou lui est resté.e peut-être dans un ancien schéma, un ancien contrat avec moi, que je ressortirai lorsque nous nous reverrons. Ou pas. Parce que je n'aurai pas gardé le contrat en tête. Si construire une relation nouvelle est possible un jour. Si les deux ne restent pas sur un vieux contrat obsolète jauni que plus personne ne peut lire et dont plus personne ne veut. Alors là oui. Sinon, aucun intérêt. L'au revoir se transforme en adieu, lorsqu'on veut du neuf. Et on ne fait pas du neuf n'importe comment avec n'importe quoi.

J'ai bien essayé de faire une belle déco en forme de palettes recyclées un jour. Je ne suis pas une spécialiste et le truc s'est transformé en jardinière pour un balcon. Il faut bien reconnaitre que tout le monde n'est pas artiste décorateur d'intérieur. C'est pareil dans la vie. Tout le monde ne peut pas recycler une relation, de quelqu'ordre qu'elle soit. Et c'est assez normal; qui a testé le renouveau pour de vrai dans une relation? Et surtout tout seul? c'est impossible, ça se transforme au mieux en truc pour le balcon, au pire ça part à la poubelle. Si un tiers n'apporte pas une aide experte, je doute serieusement du recyclage des relations lorsqu'on n'est pas 2 experts es recyclage relationnel. ça, c'est dit.

J'accepte donc cet état de fait. Et je préfère dire au revoir. Et si on ne se revoit pas, je n'aurais pas de regret ou de pincement au coeur, normalement, car j'ai décidé que j'en avais fini. Ce que l'autre ressent ne m'appartient pas, et ne m'a jamais appartenu, ce que l'autre pense encore moins. Et je n'ai aucune prise sur ce qu'il ou elle va croire, mais surtout, je n'ai aucun intérêt à savoir pourquoi il ou elle estime qu'on s'éloigne, qu'il ne vaut mieux pas qu'on se revoie, qu'il ou elle a d'autres centres d'intérêt, ou que sais-je encore. Cela reviendrait à faire le tour d'un truc sur son étagère sans jamais l'épousseter et s'étonner de la poussière qui s'amoncelle sur l'objet. En fait, cela ne m'intéresse pas. je n'ai pas d'explication à donner donc l'autre non plus n'a rien à expliquer. C'est tout. Il croit ce qu'il veut en vérité cela m'est bien égal et n'a pas de prise sur moi, à partir du moment où j'ai décidé.

 

Alors, c'est ça, décider?

Oui, c'est bien ça, décider. une fois qu'un objet est sorti de l'étagère, on peut le chercher un peu des yeux un moment, on peut se souvenir qu'un jour on a eu un truc qui ressemblait à cet autre truc mais en plus grand-petit-bleu-jaune-vivant-bruyant-brillant-etc. mais il est rare qu'on en ait réellement besoin encore. Combien de fois me suis-je dit "ah zut, ce truc m'aurait bien servi"? certainement des centaines de fois. Combien de fois suis-je allé récupérer le truc jeté? Jamais. J'ai acheté une meilleure version du truc, je me suis débrouillée autrement, j'ai fait avec les moyens du bord, j'ai peut-être carrément racheté le même en changeant la couleur, mais réutilisé un truc jeté? Jamais. Et combien de fois le truc jeté est-il revenu tout seul sur l'étagère? Jamais. Parce que les trucs ne reviennent jamais tout seul hanter une étagère. On n'est pas dans un feuilleton qui s'appelerait "Ghost on the shelve" non plus.

 

Decider c'est donc choisir ce qui reste sur l'étagère, laisser la place pour avoir un champ des possibles ouvert pour décorer son étagère comme on en a envie. Et je ne veux clairement plus de tristesse sur mon étagère. J'ai suffisamment eu à faire à elle. On me traitera d'égoïste peut-être lorsque je refuserai d'apporter mon aide et mon énergie. Mais moi je sais ce que j'ai oeuvré avant pour tristesse. Je n'en veux plus, car je ne suis plus en capacité d'accepter une étagère pleine de tristesse chez moi. Je ne suis plus en capacité de voir une étagère pleine de tristesse chez moi. Comme les vegans et la viande, je deviens sadnessless. ok, ce sera la super mode d'accepter ses émotions bientôt. Mais désolée les amis, moi j'ai passé la période pour ma part, j'ai suffisamment accepté mes émotions pour pouvoir choisir les émotions dont je ne veux plus. Pour ceux ou celles que j'ai aidés, tant mieux, pour ceux ou celles qui m'ont aidée, tant mieux aussi, car je n'oublie jamais ceux qui ont été là pour moi. Mais maintenant, ôter la tristesse sans contrepartie énergétique me fatigue. Je veux consacrer mon énergie à mon étagère. Dépoussiérer celle des autres ne me convient plus. D'autres dépoussiéreurs feront le nécessaire. ET tant mieux s'ils le font mieux que moi. Et tant mieux si cela permet à tout le monde de prendre conscience des émotions pour mieux les libérer. Tant mieux si les zones d'ombre ne sont plus mises de côté pour tout le monde. Je lis des choses sur l'acceptation des parts d'ombre que j'aurais pu écrire il y a 10 ans. Et c'est très mode aujourd'hui. Tant mieux. Mais je ne veux pas rester dans ce machin où je tournerai en rond parce qu'on me confirme que j'ai raison et me gargariser d'avoir eu raison. Et puis quoi? ça m'apporte quoi? Rien en vérité. Donc que chacun fasse son chemin, le mien n'est plus dans l'éveil des émotions des autres, ni le besoin de reconnaissance des miennes.

Je n'ai pas besoin qu'on me dise un jour "Erin, tu avais raison"; chacun fait son chemin et avoir raison n'a jamais été mon but, quoi que certains aient pu penser. Il ne sert à rien d'avoir raison trop tôt. Mais si j'ai pu ouvrir une brêche, alors c'est une bonne chose. Je sais que je ne suis pas une dirigeante du monde qui va l'emmener au pays de "J'ai raison".

Je ne sais pas bien où va mon besoin encore. Mais ce qui est certain, c'est que j'ai décidé que je dépoussiérais mon étagère. Et il était temps.

Et je sais que ce qui vient est bien.

C'est le moment.

Erin pour mezetadam

 

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 03:48

Hier soir j’ai pleuré. Ça arrive encore. 

Je ne comprendrai jamais ceux qui disent “j’avais l’intention de venir et puis j’ai oublié”

Pourquoi dire me dire cela?  Faire les choses à moitié? Pourquoi prendre la peine de faire de la peine à l’autre? Personne n’a besoin de savoir qu il est l’objet d’un oubli, d’une mise de côté. A quoi bon remuer un couteau dans une plaie? 

C est comme “je devais t appeler pour ton anniversaire et puis j’ai zappé”. Ou “j’ai pensé venir et puis j’ai pas pu” ou “je voulais t’offrir un cadeau et puis du coup c’etait trop tard”. Des excuses qui ne me dupent plus.  

A quoi bon faire ce genre de réflexion? Cela me ramène à “tu n’es vraiment pas ma priorité. Si je m étais souvenu de la date je serai venu” et bien mon ami, tu ne te souviens pas de la date. Voici ce que je retiens. Je ne retiens pas le “je voulais venir” ou “je serais venu”. Tu ne peux pas si je te préviens à la dernière minute. (c’est plutôt rare quand je tiens à un événement) Mais ça s entend. Les événements prévus de longue date ... quand on veut y aller, on les note. Et puis Noël c est une date précise chaque année, un anniversaire c est une date précise chaque année. Tes rendez-vous pro, tu les oublies? Non... Tu les notes. Le spectacle de ton fils tu l’oublies? Non, tu le notes. La fête des mères tu l’oublies? Non, tu le notes...

A l’heure où les téléphones portables font des alertes agendas, à l’heure où tout le monde est connecté, à moins d’etre la dernière des brêles, il existe des moyens de se rappeler un événement si on l’estime important.

Si je ne suis pas importante pour toi, pourquoi me l envoyer en pleine face doublement en me disant après coup  “je voulais venir et puis j’ai oublié”?

et puis tu as oublié?

Plait-il?

 

Fais les choses ou ne fais pas. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Tu n’es pas venu, je ne m’attendais pas à ce que tu viennes, je ne m’imaginais même pas que tu aurais pu vouloir venir. J’ai vécu l’evenement sans penser à toi. Et ce genre de réflexion ne gâchera pas tout le plaisir que j’ai partagé avec ceux qui étaient présents, ou ceux qu’on m’ont appelée, ou ceux qui m’ont encouragée, ou ceux qui ont échangé sur mes impressions après.  Vraiment cette phrase est inutile et ne m’apporte que la confirmation de “tu n’es pas importante”.  vraiment pourquoi dire cela? Est-ce vraiment de la maladresse?

 

Ce qui pourrait passer pour une enieme maladresse fait émerger un jour une évidence. Je me souviens avoir écrit quelque chose comme ”ces signes que tu attends et qui ne viennent pas. Mais en fait si, les signes sont là. Ce n était as les signes que tu aurais aimé voir, ces signes ne te plaisent pas et tu les refuses”. N ai je pas là un signe qui fait mal? Si.

Alors je préfère ne rien savoir et savourer l’apres sans ce genre de phrase. 

J ai pleuré à cause de ce message. Pas à cause de son absence. Car je n’attendais nullement sa présence. Il m’a montré à de nombreuses reprises que je ne devais pas m’attendre à ce qu’il retienne ce qui est important pour moi. Donc je n’ai même pas envisagé sa présence une seule fois. Cette réflexion, quel qu en ait été le but, a eu pour effet de me rappeler mon insignifiance à ses yeux. Ce que je savais déjà. 

Je préfère qu on évite de me parler au conditionnel. Fais ou ne fais pas. Ne me dis pas ce que tu avais l’intention de faire si tu ne l’as pas fait. De cette manière personne n’est déçu. Et personne n’interprete. C’est la dernière fois que je pleure à cause des choses faites à moitié. C’est la dernière fois que j’entends des paroles. Les actes parlent beaucoup plus que les paroles.

Si j’avais su, je serais venu. Tu savais. Tu n’es pas venu. Pas de si. 

Tu regrettes? Mais qu’y puis-je moi?? Maintenant que c’est passé? A toi de voir ce que tu fais la prochaine fois si vraiment c’est important et si vraiment tu veux faire quelque chose. Moi je ne peux rien pour toi. Continue à passer ton temps à regretter si tu aimes ça. Moi je n’ai pas besoin de connaître tes regrets. Ni de tes « je regrette ». Regrette tout seul. Tes regrets t’appartiennent. Et ce que tu fais ou ne fais pas aussi.

C’est la dernière fois que je prête attention à des paroles au conditionnel passé dans le présent. Si tu n’agis pas, ne cherche pas à t’en dedouaner. Assume. Et ne dis rien. La prochaine fois, fais. Ou ne fais pas. Mais ne dis pas « j’aurais voulu ».

 

C’est la dernière fois que je pleure pour des paroles inutiles. Je m’attache désormais aux actes.

C’est dit.

 

Erin 

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17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 10:12

Aimer N’importe Qui si ce n’est Celui...

 

 

Quelqu’un d’Autre peut passer par là, Quelqu’un d’autre peut rester un peu, s’en aller ou être remercié gentiment avec un « je suis désolée, mais je n’ai pas eu le coup de cœur », « je suis désolée je sais que ça ne marchera pas, ce n’est pas toi c’est moi qui ne suis pas prête ».

En attendant il y a aussi N’importe Qui. N’importe Qui pour pallier un manque. N’importe Qui fait l’affaire, il est là et disponible, voire en demande... Parce que N’importe Qui est souvent là à attendre que tu veuilles bien jeter des miettes car N’importe Qui se contente de tes miettes. (Pourquoi???) Mais tu sais que si tu as encore des miettes d’amour, tu peux les donner à N’importe Qui. Quand il n’y a plus que des miettes en attendant de repeindre la cuisine et réparer le four... Ne reste pas avec tes miettes encore fraîches. Ou alors attends qu’elles soient rassies et jette les. Mais ne reste pas avec tes miettes d’amour. 

 

 

Parce que la vie avance et que parfois tu peux juste avoir besoin de bras pour te consoler, de mains pour te caresser, de paroles pour te rassurer et d’yeux pour te regarder. Parce que les compliments ça fait du bien aussi. Surtout lorsque tu t’es sentie moche et remoche longtemps, malgré l’Autre. Pour l’Autre, tu n’étais pas assez ou trop, pour l’Autre, tu étais sa Quelqu’une d’Autre ou sa N’importe Qui.

 

 

L’Autre, il t’a blessée, l’Autre il a trituré tes cicatrices et laissé béant ton cœur. L’Autre doit être oublié. Peu importe comment en vérité. L’essentiel est que tu ne l’aies plus dans la peau et dans tes projets. L’autre a saccagé un repas de roi, c’était juste un imposteur, un déguisé qui n’a jamais su manger correctement et mâcher la bouche fermée. L’Autre ne savait pas la bienséance et ne remerciait pas pour le repas que tu avais préparé avec tant de ferveur. L’Autre refusait le repas parce qu’il n’aime pas le sucré-salé, dommage tu ne sais faire que ça, c’est comme ça que tu as appris à cuisiner. Heureusement que N’importe Qui aime le sucré-salé et apprécie que tu aies fait la cuisine et apprête la table. Heureusement que N’importe Qui n’a rien contre manger froid ce que l’Autre a peut-être refusé, préférant dîner ailleurs.

 

Non, ne t’inquiète pas, il y a toujours les restes et les miettes que tu pourras distribuer à N’importe Qui. De bien belles miettes, mais des miettes quand même. Avant que tout soit périmé. Avant de recommencer à faire la cuisine avec tendresse et farine.

 

Et laisse l’Autre digérer ce que tu lui as préparé. La digestion est lente... et le ventre vide, l’Autre pourrait revenir. Essaye d’avoir N’importe Qui à dîner à ce moment là. C’est plus facile, et ça veut dire « complet », fallait réserver. Sinon, fais en sorte de maintenir un « fermé pour cause de travaux en cuisine ».

 

Et si tu étais la N’importe Qui de l’Autre, c’est juste que l’Autre était le blessé que tu es toi aujourd’hui. A cause de l’Autre. Car tu es aussi l’Autre de quelqu’un... 

 

 

 

 

 

Et puis sortir ça fait du bien, voir du monde, avoir l’air normale et sourire, ça fait du bien. N’importe Qui peut te faire à peu près femme.

N’importe Qui ne demande pas plus. Ou ne le fait pas paraître. N’importe Qui peut être absolument adorable et attentionné. Parce que N’importe Qui peut aussi avoir besoin de tes bras, de tes mains de tes paroles et de ton corps. 

Juste parce que tu ne peux pas rester seule pendant des années en attendant Celui. 

Il faut bien des N’importe Qui. Comment tenir sinon? N’importe Qui peut aider à repeindre la cuisine et t’apporter ce dont tu as besoin. N’importe Qui est là.

Et si tu as été sa N’importe Qui, il ne pouvait être Celui. Il est l’Autre maintenant.

 

 

 

C’est dit.

Erin pour mezetadam 

 

Message à moi-même: Il faudra bien que j’aie un N’importe Qui d’Autre.

 

Message à N’importe Qui : 

Cher N’importe Qui, je suis désolée par avance si je te fais souffrir un jour. Je ferai en sorte que tu ne me prennes pas pour Celle, j’espère que je serai aussi ta N’importe Qui à ce moment là. Au pire, tu trouveras Quelqu’une d’Autre après moi, rassure-toi. 

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16 mai 2019 4 16 /05 /mai /2019 05:40

Omg non, pas ça!!! 

Tout mais pas cette explication là!!!

 

 

 

Ami: Erin, dis toi que peut-être ce monsieur ne s’est pas senti à la hauteur

moi: mais à la hauteur de quoi???

ami: de tout ce que tu fais, de tout ce que tu dégages, tu n’as besoin de personne et ça peut faire peur ( résumé de discussion philosophique)

 

Plait-il?

 

Moi, besoin de personne? 

Alors oui, je n’ai pas besoin d’un homme pour porter une bouteille de gaz, monter un meuble et subvenir à mes besoins et ceux de mon fils. Et alors? 

Moi, besoin de personne? Tu rigoles ou quoi? Besoin de lui! Mais pas pour des bouteilles de gaz et des réparations de machine à café! Besoin de lui pour me prendre dans ses bras, pour me sentir sécurisée dans tout ce que je fais, pour me sentir aimée et soutenue tout simplement.

C’est quoi le truc? Il faudrait que je fasse semblant d’avoir besoin de lui pour des trucs d’homme? Dire « oh c’est trop lourd, je n’y arrive pas » pour un sac de courses? C’est ça les trucs d’homme? Pauvre pauvre virilité mise à mal par une faible femme...

Et le « c’est trop lourd, je n’y arrive pas » pour mes soucis, non, ça je ne le dis pas, surtout pas... un homme ça ne se sent pas utile s’il n’y a pas de sacs de courses à porter, de poubelles à sortir et de pelouse à tondre? 

Ok, j’y penserai la prochaine fois, à ne pas paraître trop forte. Merci cher ami, tu n’as certainement pas tort.

Je n’avais jamais vu les choses comme cela...  je suis une faible femme, ok aide moi à porter la bouteille de gaz et paye mon loyer si tu en as les moyens. Mais s’il te plaît, futur amoureux, sois un homme aussi en m’aidant à porter ma vie. Le reste, je sais à peu près le faire, mais si ça te fait plaisir de porter mes courses aussi, alors, pourquoi pas?

C’est dit

Erin pour mezetadam  

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 06:01

Mais oui, bien entendu, trouver quelqu un d’autre...

Oui oui, ils sont tous à frapper à la porte les quelqu’un d’autres. 

 

 

...

 

 

Bonjour, je me présente, je suis Quelqu’un d’Autre

Bonjour Quelqu’un d’Autre, original ton prénom. 

Tu veux qu’on fasse un bout de chemin ensemble?

Cher Quelqu’un d’Autre, laisse moi te dire ce que tu vas trouver et on verra si tu maintiens ta proposition de bout de chemin d’accord?

Quelqu’un d’Autre, je suis entière et je crois ce qu’on me dit en général. Tu me dis “je t’aime”, ben je te crois. Tu me dis “j’aime ce que tu fais”, ben je te crois. Tu me dis “j’ai envie de passer du temps avec toi”, je te crois aussi. Tu me dis “je veux habiter avec toi”, je te croirai aussi. Tu me dis “je veux fonder une famille”, je te croirai aussi. Tu me dis “je viendrai te voir”, je te crois. Tu me dis « je suis attaché à ton fils », je te crois et je suis heureuse que tu aies envie de t’investir dans notre vie. Car je crois que tu veux t’investir et jouer un rôle. Tu me présentes ton enfant, je crois que c’est sérieux nous deux. Tu me présentes ta famille, je crois que c’est sérieux et qu’on ira loin. Tu me dis que tu es heureux, je te crois aussi et cherche à maintenir ce bonheur. Tu me dis que ça ne va pas, je veux te réconforter. Oui oui, ça arrive des gens qui se préoccupent des autres. Si tu me dis “je lui là pour toi”, je crois que tu seras là pour moi. Si tu me dis un jour “je te soutiens”, je te croirai, Quelqu’un d’Autre...Si tu me dis que tu préfères rester seul pendant tout un week-end pour te retrouver, je te crois, Quelqu’un d’Autre et même je te comprends, cher Quelqu’un d’Autre.

Appelle ça de la naïveté si tu veux. Je suis comme ça. 

Sois cohérent, cher Quelqu’un d’Autre, ne fais pas semblant. Si tu n’as pas l’intention de faire ce que tu dis, si tu n’as pas de sentiments suffisamment forts pour relier tes paroles à des actes, s’il te plaît, passe ton chemin et vas raconter tes blagues à Quelqu’une d’Autre.

 

Je n’ai aucune raison de ne pas faire confiance quand j’aime. Si je ne t'aime pas, je ne te le dis pas, je ne te le montre pas et les choses sont claires. Et ils ne vécurent pas heureux pour le meilleur et pour le pire et s’oublièrent leurs prénoms jusqu’à la fin des temps.  

En revanche, si je viens à t aimer, vois le. Car je te croirai sincère et vrai. Et ne joue pas avec un cœur qui aime. Aligne tes paroles à tes actes. Ou tais-toi et vas t’en loin très loin jusqu’à ce que la poussière de tes pas ne s’entende plus.

Si tu me dis “je veux passer du temps avec toi” et que je t’aime, figure toi que je me rendrai disponible pour toi. Si, si! Toute indépendante que je suis, toute autonome et mondaine que j’aime laisser voir, car moi aussi j’aurai envie de te voir et passer du temps avec toi. Alors ne sois pas étonné si je suis déçue quand je ne te vois pas assez: je suis déçue : parce que je suis normalement heureuse de passer du temps avec toi et je suis heureuse de nous rendre heureux et de me blottir dans tes bras. Même devant un navet. Si je vois que toi tu ne mets pas les moyens pour passer du temps avec moi, alors je ne comprends pas. Et je suis déçue. Et je te le dis. Prends le comme tu veux, mais je ne reste jamais avec une déception dans le cœur. Je suis une femme qui  dit ce qui me déçoit et ce que je ne comprends pas. Cher Quelqu’un d’Autre, il te faudra le courage de me voir pleurer dans ce cas là. Il te faudra le courage de me prendre dans tes bras pour de vrai, pas par convention. Il te faudra le courage de tes sentiments. 

Il te faudra, cher Quelqu’un d’Autre, accepter de me voir moins joyeuse parfois, si j’ai un coup dur. Je positive mais je suis normale, j’ai des hauts et des bas dans la vraie vie, tu sais, ceux qui te font trébucher, je te demanderai peut être de m’aider à me relever. Cher Quelqu’un d’Autre, je suis forte si tu es à mes côtés pour de vrai, je suis forte si tu ne m'enfonces pas quand je suis moins joyeuse été que tu acceptes de me voir découragée. Ah oui, cher Quelqu’un d’Autre, il faut être solide, mais pas le solide que tu crois. Un solide amour. Une solide volonté de soutien. Pas un mot vaguement prononcé pour être poli et passer à autre chose. 

Si tu me proposes d’habiter ensemble, je chercherai les moyens de rapprochement. Parce que je te croirai. Et je serai prête à tout quitter pour te suivre. Mais oui cher Quelqu’un d’Autre, je peux le faire si tu m’apportes la garantie que je suis chère à tes yeux et que je vaux la peine que tu m’aimes. Je l’ai déjà fait et je le referai.

(Mais après tout, pourquoi ce ne serait pas toi qui me prouverais un peu ton amour pour moi? Pourquoi serait-ce toujours à moi de ? Ah mais oui, tu es Quelqu’un d’Autre. Tu n’es pas Celui.)

 

Cher Quelqu’un d’Autre, apprends aussi que si je ne comprends pas, il faut m’expliquer. Sinon je déduis. Et cher Quelqu’un d’Autre, j’ai un petit peu d’intuition. Si tu n’es pas en cohérence, je le verrai. Et si tu te mens à toi-meme, je le verrai. Si tu as peur, je le verrai. Quoi que tu fasses, je le verrai. 

Simplement je ne le verrai pas tout de suite. C est mon grand drame... Je trouverai que certaines attitudes sont étranges, je trouverai que quelque chose cloche, et sans cohérence de ta part, je prendrai mes distances. Peut être même que je ne m’en rendrai même pas compte tout de suite, que je prends mes distances...

Mais cher Quelqu’un d’Autre, sache que je ne suis pas la cruche que tu crois.  Sous mes airs de naïve, j’ai avalé plus de couleuvres qu’il n’y parait. Et les tiennes seront bien petites comparé à ces boas dont on a voulu me nourrir et que j’ai laissé m'étouffer. 

 

Cher Quelqu’un d’Autre, demain plus qu’aujourd’hui, je chercherai à te comprendre, et je modulerai mon attitude pour comprendre. Cher Quelqu’un d’Autre, sache le,  je te testerai comme personne ne t’aura testé. Tu ne t’en rendra pas compte. Mais sache le. Je ne laisserai plus personne se jouer de mes sentiments. Tu auras intérêt à t’accrocher, parce qu’au moindre doute, je ne chercherai même pas à savoir si je t’aime. Ma raison allumera des feux rouges et te dira au revoir sans te laisser la moindre possibilité de me prouver que j’ai tort. Si tu es juste Quelqu’un d’Autre, tu ne persévéreras pas. Et merci de ne pas persévérer. Si tu persévères quand même, sache que ce sera pire, parce que j’aurai doublé mon armure. Mais tu peux toujours essayer. Après tout tu peux être Celui, caché dans une masse des Quelqu’uns d’Autre. Et Celui vaudra la peine que j'ôte à nouveau mon armure. Seulement Celui. Il faudra être patient, cher Celui, car je te prendrai pour Quelqu’un d’Autre, tu sais...

 

Cher Quelqu’un d’Autre, je te le répète, passe ton chemin si tu ne sais pas où tu vas et évite de me faire perdre mon temps à t’aimer en vain. 

Cher Quelqu’un d’autre, je ne perdrai pas mon temps si je ne t’aime pas. Je ne te testerai pas, et tout sera limpide. Lorsque ça n’ira plus, personne ne partira avec un morceau de cœur au sang caillé. 

Ah oui, cher Quelqu’un d’Autre, si tu ne m'aimes pas, alors épargne moi les “ma chérie” et le miel de paroles qui attachent et collent. Tu as un prénom et j’ai un prénom. Les petits noms sont réservés à ceux qui s’aiment vraiment. Si tu m’appelles “ma chérie”, je croirai que tu me chéris. Et je ne comprendrai pas quand tu ne me chériras pas. Alors appelle moi par mon prénom ça ira très bien. Ou ne m’appelle pas tiens. Et ne viens pas me voir, ne me demande pas de venir. Ne me regarde même pas, c’est bien. Ne te présente même pas dans ma vie, ce sera plus simple. 

Si tu aimes juste que je t’aime, alors vraiment vas-t’en loin faire semblant d’aimer Quelqu’une d’Autre, elle sera ravie des miettes que tu lui jetteras. Vas-y-en loin très loin, pour que je puisse aimer Celui. Si tu es juste Quelqu’un d’Autre, restons-en à “ne nous attachons pas” et ne m’envoie aucun signe qui me donne envie de m’attacher. Et de toute façon je ne croirai pas tes signes. Je croirai tes actes.

Reste Quelqu’un d’Autre.

Moi je cherche Celui. Pas Quelqu’un d’Autre.

Ça ira très bien, reste un Quelqu’un d’Autre et je serai ta Quelqu’une d’Autre peut-être, si je n’ai rien d’autre de mieux à faire. Ne cherche surtout pas à être Celui. Des Quelqu’un d’Autre il y en a tant.

Celui, c’est pas Quelqu’un d’Autre

C’est dit

 

Erin pour mezetadam 

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 05:37

Je te trouve beau avec les yeux de l’amour. Tu as toujours cette mimique qui m’a émerveillée le jour où je t ai remcontré.

Depuis notre rencontre, régulièrement je te regarde dormir. C’est si doux de te regarder dans tes rêves.

Je connais tous les détails de ton visage, de ton souffle, et jusqu’à ta main qui bouge dans ton sommeil, je sais comment elle va s ouvrir comme lorsque tu t étires, puis te permettre de prendre appui pour changer ta tête de côté et offrir à ma vue ton ébouriffe qui attire ma main, autant pour la recoiffer un peu que pour l’ebouriffer encore!

Tu es mon véritable soleil le matin. Et l’après midi et la nuit.

Tu es mon enfant, je te regarde dormir pendant que je peux, garder en mon cœur cet instant si précieux de maman. 

Et je m’empresse de t’embrasser comme à chaque fois, car parfois tu sens mon bisou et tu souris. Le lendemain matin tu me le dis: maman j ai senti que tu es venue me faire in bisous hier soir. Oui mon chéri, je confirme.

ou

Maman es tu venue me faire un bisou dans la nuit? oui mon cheri.quel dommage je n'ai rien senti.

 

 

Je t’aime mon enfant endormi mon innocent, mon fils, ma vie, mon sang, mon soleil , ma raison et ma folie, mon amour pour la vie.

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 06:54

J émets l'hypothèse suivante:

ce monsieur a donné vraiment le meilleur de lui-même. Il n’etait pas un glaçon sans cœur contrairement aux apparences. Car il m’est arrivé de voir de l’amour dans ses yeux. Même que je disais « on dirait que tu m’aimes aujourd’hui »

Peut-etre que je me faisais des idées. Et que je guettais le moindre signe qui ressemble à un vague semblant d’amour.  J étais sur mon petit nuage rose . Et chaque signe défavorable à ce que je voulais croire, je l’occultais peut-être et me disais « arrête d’être  pessimiste, crois en l’amour » quelle crucherie quand j y pense...

Peu importe

Si je reprends l’hypothèse selon laquelle il a vraiment donné le meilleur de lui même et s est investi à sa façon, il m’aimait à sa façon, de manière invisible à l’oeil nu.

Sil était véritablement au Max de ses capacités d’investissement et d’affection avec  moi, alors je suis triste pour ce monsieur. Pour connaître un peu les femmes, leurs discussions, leurs déceptions, leurs attentes...  je ne pense pas me tromper quand je dis que je suis une femme tout ce qu ily a de plus banale: n’importe quelle femme attend ce que j attendais de lui. à quelques détails près.

Oui je suis triste pour cet homme enfermé dans un cercueil en grillage à poules rouillé... avec une pince coupante juste à côté. Il s’imagine qu’il ne peut pas en sortir puisque c est un cercueil. On lui a dit tu es dans un cercueil de grillage. Il n a entendu que le mot cercueil et il étouffe et croit qu’il est dans le noir alors qu’il a juste les yeux fermés. Il ne se sent pas capable d’en sortir parce que personne ne lui a dit d essayer en lui montrant comment faire. Et comme il se croit aveugle en plus... comme les gens qui veulent toujours y voir plus clair mais n’ouvrent pas les fenêtres, leurs yeux, ne laissent pas entrer la lumière dans leurs projets...

Un peu comme les enfants à l’ecole qui n’arrivent pas à grand chose (parce que la méthode ne leur convient pas, pas parce qu’ils sont nuls) alors que ça semble facile pour les autres. Comme quand tu vois les autres réussir avec une facilité déconcertante et que toi ben non tu n y arrives pas malgré toute ta persévérance. Je plains cet homme si c est cette hypothèse là... Être à 100% de ses capacités et rester devant un obstacle. Peut être qu il faut mettre son énergie autrement, pas selon la méthode qui lui a été enseignée... j ai de la peine. Se donner à fond pour en arriver systématiquement là, quelle misère... Comme toute l’énergie inutilement déployée partout pour plaire à tout le monde et s’oublier.

 

Je ne sais pas si l’autre hypothèse ne serait pas plus facile à croire (celle là dit: il s’est moqué de toi, c’est un glaçon qui fait semblant pour faire bien en société, il n’aime que lui et limite s’en fiche des autres, toi compris) et plus facile pour desaimer...

 

 

 

Parce que la 1ere hypothèse se surmonte. Et quel dommage qu’il n’ait pas vu que j’etais là pendant qu'il se débattait avec son cercueil rouillé...moi j’avais une main libre pour couper ce mince grillage et un peu l’habitude de couper les barreaux qui emprisonnent...

 

Aujourd’hui, selon cette hypothèse, je le laisse à ce qu'il a choisi:

Rester dans ce cerceuil qu il croit confortable en grillage à poules contre un mur à l’ombre de son bonheur

 

C est dit 

 

Etin

 

 

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 20:38

Non, ce soir je reste tranquille merci je ne sors pas.

Non on déjeunera ensemble un autre jour, j’ai une réunion avant et après.

Non mardi prochain non plus j’ai quelque chose de prévu.

Non demain je ne peux pas; une prochaine fois?

 

...

 

Ces phrases sont mes remparts. Elle me protègent certainement des risques d’épanchements. Ceux qui dérangent. Ceux qui laissent impuissants les autres. Ceux qu’il vaut mieux cacher. Ceux qui cachent mes yeux, ceux qui cachent ma plaie honteuse. Et du reste, ceux qu’on ne veut pas voir non plus. Quand les autres font comme si.

Tout le monde fait comme si. Tout le temps. Parce que.

La misère affective fait davantage honte que la misère financière. Parce que financièrement de l’aide c’est plus facile à donner. Et à demander. Affectivement de l’aide, ça démunit. Et ça ne se demande pas.

Quand on est soi-même démuni, comment peut-on apporter une aide affective? Et oui, c’est vrai, chacun sa misère affective.

Quant à se regrouper les miséreux affectifs, je refuse le principe des réunions façon alcooliques  anonymes.

Quant aux chanceux, ceux du loto de l’amour, ils ne voient pas. Et ne veulent pas envoyer en pleine face leur chance. Chacun sa pudeur.

C’est dit.

Erin pour mezetadam 

 

 

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 04:10

Alors cette phrase je ne peux plus la supporter.

Oui, bien entendu, le meilleur reste à venir, il vaut mieux maintenant que plus tard, et dans quinze ans je ne me souviendrai même plus de son prénom...

C’est certainement vrai.

Et si ça se trouve tu ne l’aimais pas autant que tu crois. D’ailleurs il me l’a dit lui aussi: “peut-être que toi non plus tu ne m’aimais pas assez”

Là, c’est le pffffffff et le re pfffff

Trop facile de dire “Ben toi non plus”. Ajoute un nananère pendant que tu y es!

Je vous dirai dans 15 ans si je l’aimais pas autant que je crois. Personne ne peut savoir. Êtes vous dans mon cœur pour me dire ça?

Seul le temps le dira. 

J’ai aimé profondément un homme un jour. J’ai cru que je ne m’en relèverai jamais lorsqu’il est parti. Je m’en suis relevée, cela ne signifie en rien que je ne l’aimais pas assez. Et qui dit que je ne serais pas encore à l’aimer s’il était resté? 

Parce que l’amour est un choix. Pas une fatalité. Le désir, l’attirance, le coup de cœur, ok. L’amour, le vrai s’entretient ou meurt. C’est tout.

Il n’y a pas de “pas assez”...

Re pfffff

 

Et depuis quand je fais les choses à moitié? 

Aimer est un choix. Je n’aurai de cesse de le dire et de le tatouer dans les cœurs.

Desaimer est de l’ordre du choix aussi. J’ai fini par faire le choix de desaimer une fois, cela a pris un certain temps.

Je choisirai de désaimer à nouveau quand je serai prête. Je ne veux plus entendre les phrases assassines comme ça. Elles me poignardent dans le dos pendant que je saigne au cœur. Achevez moi pendant que vous y êtes. Je vous aime mes amis mais  vous n’etes pas dans mon coeur. Vous me connaissez et je sais que c’est parce que vous m’aimez, je vous aime aussi. Là soyez juste là. C’est tout. Comme quand votre chéri vous dit qu elle a besoin de réconfort. Soyez là. C’est tout. 

Je sais que ça ira, je sais que je desaimerai. Laissez moi souffrir en attendant. Nier cette souffrance c’est me nier moi toute entière.

Alors oui le Mal pour le Bien, évidemment. Mais pas là, pas maintenant. Plus tard.

Je vais chercher une formule mathématique avec un grand mathématicien pour calculer le temps approximatif nécessaire au désamour. Les paramètres variables sont nombreux mais c’est possible:  la durée totale, les temps de rupture, les temps de bonheur, les temps de croyance, les temps d’attente, créer un coefficient d’investissement mutuel mesuré à partir du nombre de clashs, et un coefficient de bonheur mesuré à partir du nombre de rapprochements charnels de qualité, du nombre de mots gentils mutuels et du nombre d’attentions de chacun. Et autres. Mais ilme faut absolument décortiquer l’histoire. Corticaliser le truc pour comprendre et bâtir mieux.

A Coupler avec les peurs et le passif de chacun, certes. Mais c’est modelisable j en suis certaine. A partir de là, je modulerai les paramètres des prochaines rencontres. Trouver mon algorithme de l’amour.

Je suis très sérieuse. On ne peut plus sérieuse.

Merci de vouloir m’aider mais   arrêtez avec ces phrases. Besoin d’écrire et de peindre, besoin de m’enfermer avec moi-même en tête à tête. Regarder mon face et mon pile. Étudier cette relation comme une historienne, comme une politologue, schématiser comme une scientifique, soigner comme une doctoresse en médecine , pour pouvoir me souvenir comme une conteuse. Vivre comme je le vis. Avancer à ma manière.  

 

J’ai déjà mal donc ça pourra pas faire plus mal. Don t worry. 

Erin pour mezetadam 

 

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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 13:06

« Je ne la quitte pas parce que je pense que ça va s’arranger »

Plait-il?

Comment une situation peut-elle s’arranger si tu ne fais rien et que tu attends que ça passe? Comment cela pourrait il passer? 

Ta belle voit bien que quelque chose ne va pas. Elle ne va pas changer si tu te tais et fais semblant. Elle a un cerveau et un cœur. Accessoirement elle peut avoir de l'intuition et des peurs et des blessures et un ego...

Tu ne fais rien, tu attends et tu te plains de ne pas avancer mon ami? Je vais te bousculer un peu: si tu veux avancer, bouge et donne toi les moyens d’avancer. As-tu mis en œuvre ce que tu étais en mesure de faire pour que vous avanciez tous les deux ou as tu plutôt attendu de voir comment ta belle se positionnait?

Que fais tu pour que votre amour demeure? 

Rien, si ça doit casser ça cassera

Ah et tu crois qu’avec cette mentalité tu avanceras dans la vie? Laisse moi te dire que tes chances d’avancer, avec cette belle là ou une autre, sont minimes, quand bien même la belle aurait des ressources de Wonder Woman.

Rien n’est facile dans la vie, quand tu as un jardin, tu l’entretiens pour avoir des fruits et des fleurs? Quand tu as une maison, tu fais le ménage et tu l’aménages pour t’y sentir bien? Quand tu as un véhicule, tu le nettoies, tu l’alimentes en carburant et tu révises le moteur? Quand tu as un enfant, tu lui donnes à manger, tu le changes, tu le vêtis, tu le divertis et tu le couvre de tendresse? Quand tu as un animal de compagnie, tu évites qu’il meure et tu ne l’abandonnes pas sur l’autoroute? Quand tu organises une fête, tu fais en sorte que tout se passe bien? Quand tu es malade, tu vas voir un médecin, tu prends des grogs et des tisanes, tu te reposes, tu te donnes les moyens de guérir? Quand tu fais du sport, tu te fixes des objectifs, tu cherches à améliorer ta performance, tu fais, refais, répète jusqu’à ce que tu sois content de toi, jusqu’à ce que ça soit facile et que tu puisses passer à un autre objectif?

oui?

alors en amour c est pareil.

 

Pourquoi ne fais tu pas pareil en amour? Pourquoi attends tu que ça passe tout seul? Laisse moi te dire: ça ne passera pas tout seul!!! 

Ne t’imagine pas que l’amour ne doit pas être projeté, entretenu, objectivé, répété, refait, nettoyé, décoré, aménagé, cultivé, porté avec patience, dépoussièré, huilé et enjolivé. Ne t’imagines pas qu’il grandira tout seul et que la facilité et la fluidité sont innés.

Ne t’étonne pas de ne jamais avancer mon ami. Si tu aimes, alors fais, entretien, montre,  démontre, nettoie, prouve, démontre et montre encore, dis, et fais encore. n’aie pas peur de dépoussiérer et de réinventer, c’est pour embellir, décore et fais briller, cajole et cultive tes projets.  Ensuite et seulement ensuite si vraiment rien n’y fait, là tu pourras dire que tu as tout mis en œuvre. Ne te cache pas derrière l’amour non cultivé, ne te cache pas derrière ce qu’elle a essayé de son côté. Elle au moins, elle aura essayé. Toi, regarde toi en face et demande toi si tu as vraiment entretenu l’amour ou si tu ne l’as pas laissé partir. 

Ou peut-être tout simplement que tu ne l’aimes pas. Et là mon ami, je te le dis: arrête tout de suite de te mentir et de lui mentir. Parce qu elle, elle fera de son mieux pour entretenir l’amour que tu fais semblant d’avoir. Rends lui service et vas-t-en, laisse lui au moins une chance d’être aimée comme elle mérite d’être aimée. Ravale ta fierté si tu ne l’aimes pas au lieu de vomir du semblant.

 Et ravale ton orgueil si tu l’aimes vraiment au lieu de passer à côté et de dejoyeuser.

 

Donc tu ne la quittes pas parce que tu penses que ça va s’arranger??? Alors fais en sorte que ça s’arrange. Les changements même les plus minimes prennent du temps, alors tiens bon et crois en ce que tu fais. Sinon, quitte la. Car elle, elle te quittera quand elle aura vraiment tout essayé en vain. 

Oh bien entendu tu t’en remettras et tu seras même soulagé mon mon ami  mais combien d’autres belles feras tu souffrir avec une telle attitude??? Ne sois pas lâche et sors ta virilité et ton courage. Elle a besoin de te savoir courageux de l’aimer. 

Ne rien faire est la pire des choses à faire. Entretien et cultive.  C’est dit.

 

Erin pour mezetadam 

 

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26 aout: ce n'est pas que j'aime avoir raison, c'est juste que j'ai vraiment raison! Si tout le monde pense comme cela, qui a tort?
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27 juillet: dire à ceux qu'on aime qu'on les aime
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18 juillet: j'ai l'impression de faire partie d'un tout. mais lequel?
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10 juillet: dors, dors, dors sur tes décisions, ne prend jamais une décision avant d'avoir dormi dessus - Erin
9 juillet: je suis là et bien là - Erin
8 juillet 2011: ça devrait être interdit d'être malheureux - Erin
8 juin2011 : "On a divorcé d'un commun accord, mais tu étais plus d'accord que moi" - un comique dont le nom m'échappe