Tu as choisi tes parents. Il t’attendaient, toi leur enfant. Et puis tu es différent. Ils ne seront jamais prêts pour cet au revoir programmé. Qui oserait faire ce choix pour eux trois?
Le cœur déchiré ils t’aiment, petite vie trop vite suspendue, par cette décision prise tous les trois.
S’ils ont pour toi dit, pour ta si petite vie, c’est que c’etait entre toi et eux, ce frêle vous trois crie que parfois on ne peut pas. Tu ne leur en veux pas. Et tu leur dis. A eux deux, orphelins de toi ici demain.
Ils ne savent pas. Ils n’entendent pas. Ils se détestent que tu les délestes. Alors moi, en ton nom, je leur redis que tu les as choisis pour parents. Tu les aimes dans ce choix. Tu restes leur enfant. Et tu sais comme ils t’aiment tant.
A tous les parents qui traversent l’ inimaginable. Un enfant qui vient au monde des morts ... oh comme les mots pèsent ... comme pèse le monde. Pour cet enfant qui ne viendra pas au monde, mais le rejoint déjà.