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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 00:45

Je viens de lire des articles sur le co-sleeping, le cododo, je viens d'écrire deux ou trois posts pour rassurer les mamans qui culpabilisent de dormir avec leur bébé.

A la question: dormez-vous encore avec votre enfant, je réponds:

OUI et alors?

Bien évidemment, avec un bébé, des précautions doivent être prises, le Dr Antier et le Dr McKenna ont des conseils à donner, comme de nombreux articles sur le sujet (dureté du matelas, oreillers et coussins à proscrire, hypnotiques et alcool également, etc.) Je ne m'étendrai pas sur le sujet pour ce qui concerne les bébés, je ne suis pas une spécialiste, j'ai dormi avec mon bébé en me faisant confiance et avec du bon sens simplement et naturellement, après m'être documentée et avoir vu d'autres maman faire.

J'ai adoré dormir avec mon bébé. Depuis qu'il est petit, dès que l'occasion m'en était donnée, je dormais avec lui. Je l'ai allaité et il a dormi dans notre lit. Son petit lit a vite été transféré dans notre chambre une fois que je ne l'allaitais plus.

Quand son père est parti, je n'ai pas eu le courage de remettre son petit lit dans sa chambre à lui. Quand nous avons déménagé, il a eu sa chambre pour de vrai. Quand nous allons dans un endroit que nous ne connaissons pas, il dort avec moi. Quand nous sommes dans des conditions inhabituelles, il dort avec moi. Quand je pars en vacances avec lui, je ne réserve pas de lit supplémentaire et nous sommes ravis tous les deux!

La veille de son départ pour un week end avec papa, il dort avec moi. Le jour où nous nous retrouvons, il dort avec moi. C'est notre rituel.

Il n'est pas rare, depuis que son lit est abaissé, que je le voie arriver avec un doudou, ou sa couverture qui traîne derrière lui, le petit pouce dans la bouche, peu de temps avant de se lever pour de vrai. Je l'ai déjà retrouvé une fois un matin tout contre moi sans m'en rendre compte un matin! 

Je ne le crie pas sur tous les toits cependant (d'ailleurs, à qui voulez vous que je le dise, les conversations que j'ai avec ceux qui ne sont pas mes amis sont superficielles et jamais nous n'abordons des sujets qui vont au delà du temps qu'il fait ou des choses à faire dans les environs!). Ce n'est pas un sujet tabou chez moi, mais je n'ai pas souvent l'occasion d'en parler. Entre amies, une fois que nous avons échangé entre mamans nos points de vues, même différents, nous ne revenons pas dessus, nous savons quelles sont nos positions respectives sur tel ou tel point, et cela suffit. Nous respectons les choix des unes ou des autres. 

Alors oui, aujourd'hui, j'ai envie de le dire:

Avec mon enfant, les week end, nous faisons la sieste ensemble... et nous dormons longtemps. Aucune sieste n'est plus agréable et plus reposante que celle que je fais avec mon petit chou. Nous nous réveillons en même temps avec le sourire tous les deux.

Lorsqu'il a été sage et que j'ai le temps, nous regardons ensemble un dessin animé dans le canapé. Il nous est arrivé de nous endormir devant, un soir ou un après midi. Certains week end, lorsque je veux faire une grasse matinée, c'est même moi qui vais le chercher dans son petit lit et je suis certaine de dormir encore 2 heures tranquille.

Il dort dans son lit quand il en a envie, avec moi quand il en ressent le besoin. Je ne vois pas en quoi ce n'est pas lui rendre service. Il aime aussi être dans son lit et lire tranquille.

Quand je fais mes sudokus ou que je lis au lit, il lui arrive de me rejoindre, pour "lire son livre" à côté de moi - quand il lit, c'est à haute voix, et j'avoue que j'ai aussi tendance à interrompre discrètement ma lecture pour écouter sa petite voix raconter l'histoire de Poule rousse ou de Loup. Il aime aussi s'endormir après avoir fait un sudoku avec moi (oui, à 3 ans, mon fils est très très fort, il écrit 8, 1, 4!!!! et dit bon, alors, le 7 il peut pas aller là, il est déjà là alors, je le mets là - et là, c'est n'importe où mais c'est avec une telle assurance! je ris intérieurement quand je le vois prendre mon stylo pour m'aider à finir ma grille. Mon petit receuil de sudoku est truffé de 8 et de 1, il y a aussi beaucoup de 0, je crois que je détiens le seul sudoku où les 0 sont acceptés! J'adore!!!). 

(Les rituels du coucher se ressemblent mais changent par période. Ce qui est constant, c'est le massou de pieds et l'histoire. Le good night et le "aloviou" maman)

Il m'est même arrivé de faire ma sieste toute seule devant mon livre refermé, pendant que lui, de son côté amenait tous ses jeux dans ma chambre, juste histoire de venir près de moi. 
Un matin, j'ai trouvé le contenu de mon panier à linge sens dessus dessous. Il ne m'a pas réveillée et m'a fait une belle surprise: maman, regarde, j'ai plié les zabi!! tout fier de lui. Oui, il me réveille parfois le matin, pour me rejoindre et je lui dis: mon coeur, si tu veux tu peux dormir avec moi, mais j'ai l'impression que toi tu es bien réveillé. Maman a encore sommeil, tu vois ce que tu veux faire, mais moi je reste dans mon lit dormir. Ensuite, il fait comme il le sent. Il se rendort avec moi ou fait autre chose. Et c'est très bien comme ça. 

Ma pédiatre dit que nous sommes très fusionnels mais que dans notre cas, cela n'est pas gênant il se développe très bien et est heureux. Et puis quoi? Un enfant fusionnel avec sa mère ne devrait pas être heureux ou ne devrait-il pas bien se développer? J'ai failli lui rétorquer que je ne voyais pas le rapport. 

Mon enfant est un enfant qui a confiance en lui, on le dit très éveillé, dégourdi, intelligent. Evidemment, je suis d'accord, quelle maman ne le serait pas???!

Je ne vois pas en quoi dormir avec lui de temps en temps viendrait nuire à son bien-être, mais alors, vraiment pas! Et si un jour j'ai un deuxième enfant, oui, je prendrais un lit king size pour acceuillir toute la petite famille recomposée au petit matin.

Pour le moment, pas d'homme dans mon lit qui m'obligerait à rester ferme et le renvoyer dans sa chambre. Et il n'est pas prêt de faire partie de ma vie celui qui me dira ça! Moi je vous le dis. Et je n'en ai rien à faire, mais alors, rien à faire, de ce que peuvent se dire ou me dire les autres.

Ma vie de femme se porte bien, je vous remercie de vous en inquiéter!
Mon choix n'est pas édicté par mon fils. C'est mon ex mari qui a fait que je fais le choix de me consacrer davantage à mon enfant qu'à un homme toute la semaine. Les hommes au quotidien, non merci. C'est fini ce temps où Erin se consacrait à un homme et oubliait de se consacrer à elle-même. Au moins en me consacrant à mon enfant à la manière dont je le fais aujourd'hui, j'ai bien plus de temps pour moi que lorsque j'étais mariée. Par exemple, au moins, je dors tranquille, quand je veux dormir! Mon enfant ne m'a jamais empêchée de dormir, lui. Il a "fait ses nuits" à 2 mois et demi, c'est dire! 

Bref,

Mon fils veut des papouilles? Il aura des papouilles. Et puis quoi encore? Je sais qu'avec l'âge, il ne m'en demandera plus bientôt, alors je fais le plein pendant qu'il est dans sa phase câlins, gros câlins et gros dans les bras maman! Après il grandira et forcément aura moins besoin de me témoigner son affection. Alors j'en profite. 

C'est tout pour aujourd'hui.
@mitiés

 

Erin 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 18:02

Ma première grossesse s'est déroulée comme un charme. Mais je n'ai pas été entourée par un mari aimant et compréhensif. Je ne m'en suis aperçue que lorsque je voyais mes amies enceintes et le comportement de leur compagnon.

J'ai envie d'être chouchoutée comme on chouchoute les femmes enceintes d'ordinaire. J'ai envie qu'un homme me montre à quel point je suis précieuse à ses yeux parce qu'il m'aime et que je porte l'enfant dont il est le père. 

J'ai envie d'être un petit être dont on s'occupe un peu, pour une fois. J'ai envie d'être celle qui est choyée, au moins 9 mois dans sa vie, qu'un homme prenne soin de moi et me dise à quel point il est heureux de fonder une famille avec moi. Fonder pour de vrai.

Mon zouzou, mon fils, je l'aime par dessus tout, mais il n'est qu'à moi. Je ne partage pas de moments magnifiques avec son papa, nous sommes en fusion et mon coeur lui appartient. Je sais que j'ai de la place dans mon coeur pour deux enfants.

Je sais aussi que je veux une vraie famille même si de temps en temps mon petit coeur n'est pas avec moi.

Pour ma part, je donne tous les droits aux femmes enceintes que je croise. Parce que je sais à quel point c'est appréciable de se savoir prise en mains de temps en temps.

Je n'ai pas eu le droit à l'égard que toutes les futures mères méritent. J'étais trop sur mon nuage, je vivais ma grossesse en toute naïveté. Mon mari avait déjà eu des enfants, je lui faisais confiance sur ce que je pouvais faire ou non, sur ce qui met ou non un foetus en danger. Mon Dieu, quelle erreur! Il aurait voulu que l'enfant disparaisse, il ne se serait pas pris autrement. Je pleure en écrivant ces lignes, c'est terrible de faire confiance à ce point à quelqu'un: non seulement j'ai mis ma vie entre ses mains, mais aussi celles de mon enfant en moi! J'ai été si sotte!

Aujourd'hui, je voudrais tellement vivre les moments auxquels je n'ai jamais eu droit! Et je me dis que j'aimerais que mon deuxième enfant ait droit à la famille qu'il mérite et permette de donner à mon petit amour de ma vie une vie de famille où le premier sera enfin intégré dans une vraie famille où il existe un papa, une maman et des enfants. Suis vieux jeu, je sais. Mais suis comme ça.

 

Erin

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 01:17

Mais je ne sais pas pourquoi.

Parce que je suis seule? cette réponse est périmée.
Parce que j'ai mal au ventre? Celle-là ne tient pas debout
Parce que mon enfant n'est pas là? Celle-là est récurrente et finit par me souler moi-même
Parce que j'ai 36 choses à faire? Cette réponse ne vaut pas, il me suffit de quitter mon clavier pour cela.
Parce que je ne sais pas à qui parler? Certainement la meilleure réponse.

On entend souvent: tu peux compter sur moi, appelle moi, je serai là, n'hésite pas. Alors pourquoi j'hésite?
Parce que c'est le propre du déprimé.
S'entendre dire ses quatres vérités est un risque difficile à prendre.

Alors vous comprendrez que je ne le prends pas. J'écris pour que mes quatre vérités restent tues, certes lues mais tues.

 

Oui, ce soir, j'ai ENCORE une envie de pleurer. Pleurer pour rien. Oui, ce soir, je ne vais pas bien. J'ai le droit mais je ne peux pas appeler quiconque pour le dire. A quoi cela rimerait-il? J'ai des amis qui m'ont tourné le dos. Ma famille elle-même m'a tourné le dos. Mon mari m'a tourné le dos. Parce que je pleure et que j'ai souvent envie de pleurer. 
On me met dans la case pleurnicharde si facilement. Mais personne n'entend cette douleur à l'intérieur qui me donne pour seule arme cette eau qui coule dans mes yeux, me pique le nez et sale mes lèvres. 

Oui, ce soir, j'ai même pleuré. J'ai appelé un ami qui m'a demandé ce qui m'arrivait. Incapable de répondre j'ai été.
Mais dis moi Erin, pourquoi tu pleures, tu le sais bien qu'à moi tu peux tout dire. Je ne peux pas te dire pourquoi je pleure parce que je ne sais pas: il y a trop de choses qui me font pleurer en ce moment.

 

Pourquoi mon ex-mari n'a-t-il pas compris que pleurer est la dernière façon qu'on a de s'exprimer quand on est blessé?
Et il est loin d'être le seul. Qui n'a pas entendu un jour: allez, ne pleure pas, cela va passer. Don't cry baby, it's ok.

 

Non, it's pas ok. Si, je veux pleurer. Mais je n'ai pas d'épaule pour m'épancher. J'ai vous, qui me lisez, j'ai mes mains qui courent sur le clavier. Et c'est tout ce à quoi j'ai droit.
Je ne m'en plains pas. Au moins j'ai un lieu où je peux. Qu'il soit ou non approuvé par mes proches ou ma famille. Cela prouve à quel point l'incompréhension règne. Ce n'est pas grave, je n'ai qu'à pleurer sur mon clavier. Qui sait, un jour cela finira par passer, ça aussi.


Erin 

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 00:50

Comment vas-tu ce matin? Bien, et toi? Bien aussi. C'est lundi, dure semaine qui s'annonce. Oh oui, ne m'en parle pas! Heureusement, aujourd"hui il fait beau. Oui, ils annoncent du beau temps pour la semaine. Ah c'est une bonne chose. Mais je préfère qu'il fasse beau le week end. Ah ah ah tu as raison.

 

Qui n'a pas eu cette conversation? 
A quoi cela sert-il de parler pour parler? et surtout dire pareil à tout le monde?
Et si par malheur je venais à répondre: non, ça ne va pas très bien. le "Ah bon, que t'arrive-t-il?" fait défaut. Ou alors BLANC. Bon, il faut qu'on en discute, je rentre en réunion. On s'appelle, OK?
Oui, bien entendu. Dès que j'aurais envie d'en parler tu seras certainement la première personne vers qui je ne me tournerai pas.

autre réponse: J'ai mal dormi la nuit dernière.
réponse du berger à la bergère: ah la la  moi non plus, je ne dors pas en ce moment, je ne sais pas ce qui m'arrive, il y a peut-être une lune.
Ou encore: moi je prends de la passiflore
Voire: bah tu te reposeras le week end prochain.

Autre réponse possible: je ne suis pas motivé ce matin
Ah la la la semaine s'annonce difficile pour tout le monde! On a besoin que les vacances arrivent.
Oui, c'est vrai, vivement les vacances.
Bonne journée!

Autre réponse: j'ai eu un  problème de voiture
ah la la, rien de grave au moins? Bon alors c'est l'essentiel. A +

 

Autre conversation:
Bonjour. Quel beau sourire ce matin. Merci.
Cela fait du bien de voir les gens sourire. Ah bon. Alors vraiment, ici, personne ne sourit, sauf vous, vous êtes toujours souriante. Merci.

Que voulez-vous dire après ce type de conversation? Moi même j'entre dedans les deux pieds joints. Etrre vrai, est-ce que ça existe vraiment??

Je crois que si je devais dire à toutes les personnes comment je vais, j'en aurais pour 2 heures par personnes. Multipliées par le nombre de personnes que je croise en un jour: une moyenne basse de 40. soit 80 heures perdues à faire joli, à faire du relation publique au ras des paquerettes.

 

Pas envie demain de recommencer à nouveau. Je connais par coeur toutes les conversations possibles. Dieu que c'est ennuyeux!

Quant au travail, la mode est aux beaux mots que personne ne comprend mais fat semblant de savoir, la mode est aux réflexions participatives, aux groupes de travail, au fait de donner du sens au travail, de cohésionner, de créer des chartes inter-collègues, des séminaires, et tutti quanti.
Waow! On n'a jamais autant inventé d'outils pour nous aider à communiquer! Je suis impressionnée.

 

Cette nuit, je suis insomniaque. Conseil aux insomniaques: ne dites jamais que vous êtes insomniaques. Non, vous aviez un livre trop passionnant que vous vouliez finir. Non, vous êtes plus productif le soir. Etre insomniaque est une tare pour le commun des mortels. Je trouve au contraire que l'insomniaque est celui qui développe des idées nouvelles lorsqu'il ne parvient pas à s'endormir. En tout cas pour ce qui me concerne.
L'insomniaque a du mal à se lever le matin et l'insomniaque baille toute la journée.
Il faut dire: ce matin, je suis arrivé plus tôt que prévu, mais c'est fou ce que les gens parlent ce matin! je n'ai même pas pu atteindre mon bureau encore.
A la question: tu bailles, tu as sommeil? Il convient de répondre: oui, je baille en effet, mais en aucun cas je n'ai sommeil. Il se trouve que je lis et pratique l'ashta yoga et cherche à me détendre un petit peu quand il faut trop réfléchir. Cela aide le sang à circuler dans mon cerveau et réfléchir plus vite. J'ai développé ma propre technique pour provoquer moi-même mes baillements. 

L'insomniaque est productif sachez-le! le hic est qu'il est productif à des moments où d'autres ne le sont pas. C'est cela qui est gênants.

 

Je me souviens que mon titre disait et autres joyeusetés dont tout le monde se fiche: 
oui, osons le dire: tout le monde se fiche de comment s'est passé votre week end. C'est pire que de la politesse.
Et tout le monde se fiche de savoir comment vont les enfants et la famille. Les enfants ont une rhinopharyngite, la petite a eu une gastro et mon mari s'est foulé la cheville. Vraiment, croyez-vous que votre collègue s'en souviendra?
Il se souviendra plutôt du fait que vous êtes tombés en panne que votre turbo a lâché qu'il y avait énormément de fumée. Pour un peu vous auriez atterri à l'hôpital, que cela l'aurait davantage intéressé. Oh la la mon pauvre, ça n'a pas du être drôle! Et si en plus les pompiers et la police se sont déplacés, waow, peut-être que l'information sera dans le journal et moi je pourrais donner des détails à ceux qui le demandent parce que moi j'ai eu l'info en direct!

 

Dites vous que c'est comme ça que la parole se trasnmet. Je n'ai pour ma part plus envie de prendre part à ces sottises. Demain, je ne parlerai pas du temps, ni de la semaine, ni de la santé de personne, je ne poserai pas de questions dont la réponse m'indiffère à moi aussi. Demain, je fais mon travail et c'est tout. Ne me parlez pas de contact humain. Il est fake dans ces conditions là.

Erin 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 23:01

Je conseille de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier de toute façon....

L'homme parfait doit cumuler 5 statuts, si je devais résumer la position féminine vis à vis du statut masculin. Ensuite, on comprend pourquoi les femmes ne peuvent pas être satisfaites de leur homme. Elles en attendent beaucoup trop. Le tout est de le savoir. Et de savoir à qui elle s'adresse lorsqu'elle s'adresse à vous, messieurs.

Il doit être un mari: celui qui partage le quotidien, les bons côtés, les moins bons, on veut qu'il soutienne avec dynamisme mais pas trop, car on veut avoir notre mot à dire. Mais on le veut homme, pas un molasson qui attend que nous prenions les choses en main systématiquement. 

Il doit être un amant: celui qui partage son lit, qui fait des folies de son corps, celui qui est toujours au taquet et qui nous fait voir 36 étoiles. Celui-là n'est pas capable d'entendre nos états d'âme, il n'en a cure. 

Il doit être un père: celui qui protège sa famille, qui lui fournit un toit, des bras, celui qui défend avec ses poings et son sang toute la famille, celui qui emmène en vacances, celui qui distribue son autorité

Il doit être un ami: celui à qui on peut se confier, tout dire, pleurer sur son épaule sans jugement, celui à qui on peut adresser une critique pour son bien sans qu'il le prenne mal et celui qui peut tout nous dire sans qu'on le prenne mal.

Il doit être un frère: celui qui veille sur vous et vous sort, celui qui a des amis supers que vous appréciez, celui qui vient bricoler chez vous et qui vous connait jusque dans vos plus grands secrets d'enfance.

 

Alors avec ça, comment s'en sortir???
L'homme de la vie d'une femme ne peut pas être son frère et ne le deviendra jamais. 
L'homme de la vie d'une femme ne peut pas être son meilleur ami. Il ne supporterait pas les remarques que se font les amis entre eux. L'égo masculin est bien trop surdimensionné pour ça. Un ami - masculin ou féminin - n'a pas d'égo vis à vis d'un autre ami. Ou alors ce n'est pas un ami.
L'homme de la vie d'une femme ne pourra jamais remplacer son propre père; cela se saurait, depuis le temps. Ou alors on retombe dans le cliché de quitter le joug de son père pour se soumettre à celui de son mari. Les temps ont changé, les femmes ont changé. Les hommes un peu moins. J'ai l'impression que dès lors qu'un homme devient père, il ne peut plus être mari et amant et encore moins le reste. C'est vrai, il est par ailleurs le père de nos enfants. Comment le cerveau ne fait-il pas le rapprochement à un moment ou un autre? Après tout, celui de l'homme fait bien un rapprochement entre une mère et une femme. Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement dans l'autre sens
L'homme de la vie d'une femme peut tout au plus être son amant et son mari.

 

Une femme a besoin de vie sociale, de tendresse, de partage, d'intêret et d'utilité mais aussi de passion et de sexe.

La vie sociale se trouve dans les amis, les meilleurs amis, les collègues. Si une femme n'a pas cet aspect là, elle le reportera sur l'homme qui partage sa vie.

La tendresse se trouve dans les relations de couple parfois mais beaucoup dans les relations filiales. Si une femme n'a pas d'enfant, elle sera en recherche d'affection de type filial auprès de l'homme qui partage sa vie. Une femme, même si elle se targue de ne pas vouloir d'enfant, recherchera la tendresse avant tout. Et une fois qu'on est devenue mère, on se rend compte que jamais un homme ne pourra nous apporter la tendresse que nous recherchons telle que nous la recherchons. Le tout est de l'admettre. Un homme restera un homme et ne sera jamais notre enfant! Qu'on se le dise. Le désir sexuel viendra toujours tout "gâcher" dans la pureté recherchée des sentiments de tendresse. Il faut que les femmes arrêtent de mélanger tendresse et homme de leur vie. La tendresse d'un homme est inconsciemment calculée. Les femmes veulent une tendresse naturelle et sans arrière pensées. Elles sont folles que de vouloir de la tendresse pure et gratuite!!! 

Le partage se trouve dans la famille, le côté frère recherché chez l'homme. Une femme éloignée de sa famille reportera cet aspect sur l'homme qui partage sa vie. De fait, il faut savoir se re-créer une famille ou garder contact avec les membres de sa famille autant que faire se peut. L'homme n'a pas le même rapport à la famille que la femme.

Les centres d'intérêt se trouvent dans le travail, les investissements sportifsou associatifs, le besoin de se sentir utile pour d'autres personnes que pour sa propre famille est essentiel. 

La passion et le sexe, enfin, se trouvent en principe dans le lit conjugal. Ou ailleurs? Là, chacun voit midi à sa porte et je me garderais bien d'épiloguer là dessus.

 

A chaque femme de faire le compte et de voir si elle n'aurait pas par hasard donné ces 5 attributions à l'homme qui partage sa vie. On ne peut pas tout lui dire comme ce qu'on dirait à ses amis, à sa meilleure amie; on ne peut pas attendre de lui de réagir en femme; on n'est pas obligés de partager les mêmes centres d'intérêts, il faut savoir exister par soi-même. On bâtit une famille mais on est issus d'une famille également, rien ne remplace sa famille d'origine. Ou la famille qu'on se choisit. L'homme de la vie d'une femme fera partie de sa famille créee, mais jamais de sa famille choisie ni de sa famille d'origine. C'est un fait. Il ne peut pas et ne pourra jamais se souvenir de toute son enfance, de tout ce qu'elle a été ou des changements qui s'opèrent en elle lorsqu'ils arrivent.
De même, une femme qui materne - souvent inconsciemment - l'homme de sa vie court le risque qu'il la trouve changée à l'arrivée du premier enfant et de là naîtront des frustrations. Déléguer n'est pas materner. A retenir. Et déléguer, c'est accepter que les choses ne soient pas faites comme on l'aurait fait nous mêmes exactement. Mais donner les directives pour que le minimum minimorum soit accompli. Cela s'appelle du partage des tâches, cela s'appelle de l'égalité femme/homme. Sinon, c'est du maternage - et des frustrations de part et d'autre: l'un croyant faire son possible et donnant son maximum sans reconnaissance, l'autre constamment à reprendre les erreurs faites sans tolérance.
Enfin, je finirais en disant que l'homme de la vie d'une femme ne peut pas cumuler l'ensemble de ces fonctions. S'il en cumule 3, c'est déjà bien. A chacune de voir quels 3 statuts elle a donné et souhaite donner à son homme.
Une fois cette rétrospective faite, les changements d'attitude s'imposent. Si elle veut que le couple demeure.

En même temps, à l'homme également de savoir à quel statut la femme s'adresse lorsqu'elle s'adresse à lui. Là, c'est un peu subtil, je l'avoue, mais cela ne relève pas de l'impossible. Messieurs, demandez-vous si votre femme a dans son sac pour être heureuse les 5 éléments cités plus haut. Si vous voyez qu'il lui en manque un, passe encore. Mais plus d'un, cherchez à lui laisser la possibilité de ne pas le compenser vers vous. Vous ne pourrez pas assumer les 5 éléments, soyez honnêtes. Voyez où vous souhaitez vous positionner sur les 5. Et laissez lui l'opportunité des 2 ou 3 autres qui ne peuvent être de votre ressort. Sachez le comprendre aussi.

Attention, lui laisser ou lui donner l'opportunité de ne pas reporter sur vous l'un des éléments, cela signifie savoir dégager du temps pour lui permettre de faire du sport, de passer du temps avec ses amis/es sans vous, lui permettre de décompresser et rester des heures entières s'il le faut de temps en temps au téléphone, de faire du shopping, que sais-je? de voir sa famille, lui permettre de la voir de temps en temps, mais aussi vous accorder des moments en famille intime obligatoires, où vous êtes présents "pour de vrai" et non pas la tête ailleurs. 

Je crois qu'à partir de là, les choses iront peut-être mieux dans les couples. Enfin, ce ne sont que des pistes à explorer pour le moment. Je creuserai davantage le sujet plus tard.

Erin 

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 22:17

http://www.deezer.com/fr/search/chanson%20pour%20papa

 

Ce n'est pas un poème, c'est une prose arrangée, qui vient comme ça, dédiée à mon père.

Tu m'as donné des armes, je les ai utilisées
Tu as voulu que je sois forte, je le suis , je me bats chaque journée


Tu m'as éduquée avec toute ta force et toute ta conviction
Tu as toujours été là pour moi, tu connais la vie et les pièges 
Tu as failli perdre la tienne, j'étais trop jeune pour le comprendre
Ta force de caractère fait de toi un être exceptionnel 

Aujourd'hui tu es fier de moi, de ce que je suis devenue
Tu as encore peur pour moi, même quand je traverse une rue
Les méchants sont partout et tu aurais voulu me protéger des inconnus

Si tu es fier de moi, c'est grâce à toi, mon papa
C'est toi qui m'as donné tout ce que tu pouvais me donner pour gérer ma vie, et même tu m'as donné encore plus que cela.

Si tu es fier de moi, c'est maintenant à moi de te le dire: moi je suis fière de toi. Tu t'es battu avec courage, sans te plaindre, j'ai été dure parfois, je ne savais pas. Papa je t'aime.

 

Erin

 

 

Je pense aussi au papa de mon fils, que j'ai tant aimé, si fort, si beau, si charmant et qui nous a laissés mon fils et moi... ou plutôt qui m'a laissée moi. Il est avec son fils ce week end et je suis ravie de voir qu'une vraie relation s'est tissée entre eux.Peut-être ne serait-elle jamais née, si nous étions restés en couple. Qui pet le dire? personne.

Mais mon fils est heureux et épanoui d'avoir son papa un week end sur deux, même si parfois il me dit d'un ton très ferme: je veux mon papa ET ma maman en même temps maman, tu as pas compris ou quoi? Si mon ch"ri, j'ai tout à fait compris...

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 19:01
Je ne sais plus, je ne veux plus

Je ne sais plus d'où naissait ma colère ;
Il a parlé... ses torts sont disparus ;
Ses yeux priaient, sa bouche voulait plaire :
Où fuyais-tu, ma timide colère ?
Je ne sais plus.

Je ne veux plus regarder ce que j'aime ;
Dès qu'il sourit tous mes pleurs sont perdus ;
En vain, par force ou par douceur suprême,
L'amour et lui veulent encor que j'aime ;
Je ne veux plus.

Je ne sais plus le fuir en son absence,
Tous mes serments alors sont superflus.
Sans me trahir, j'ai bravé sa présence ;
Mais sans mourir supporter son absence,
Je ne sais plus !

Ce poème a été écrit par Marceline Desbordes-Valmore, grande poète que j'aimais à lire il y a logtemps. Je me retrouve encore à nouveau dans ces textes. Merci.

@mitiés
Erin 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 10:42

parce que ça me fatigue moi et les autres
parce que personne n'a la réponse
parce qu'il est très agréable d'être contente de temps en temps
parce que mon fils commençait à râler tout le temps
parce que râler toute seule c'est pas drôle
parce qu'il y a des sujets qui sont là juste pour nous faire râler et que je ne veux plus perdre mon temps
parce que franchement, les râleurs ne sont pas les gens les plus appréciés
parce que en commençant comme ça, on risque une dispute et franchement, j'en suis à un stade où j'ai besoin de paix et de calme
parce que je cherche ma voie et que je m'abîme ma voix si je râle en criant
parce que je peux écrire au lieu de dire et ne pas laisser de trace de ce que je pense
parce que pendant que je râle, les cabris mangent de la salade
parce que tout le monde a toujours quelque chose à dire sur tout et personne ne solutionne rien
parce que je préfère laisser les gens râler sur des choses sans importance pour moi
parce que je préfère écrire mon indignation et en parler à qui peut faire quelque chose
parce que râler pour râler c'est chiant
parce que râler pour râler c'est pfffff et ah la la tout le temps
parce que râler c'est aussi généraliser son cas
parce qu'il y a assez de râleurs dans la vie, je les laisse râler et re-râler entre eux
parce que je préfère trouver des solutions aux discussions inutiles
parce que quand j'ai trouvé une solution, je la mets en place
alors que le râleur ne fait pas ça
parce que l'indigné ne doit pas être assimilé au râleur
parce que le râleur soule
alors que l'indigné pas
parce que le râleur n'est plus écouté à force de râler pour un oui  ou pour un non
parce que les râleurs ont une réputation qui leur colle à la peau et que franchement avoir toujours la même peau tout le temps, c'est pas in
parce que l'indigné ne monte pas sur ses grands chevaux
alors que le râleur si
parce que l'indigné a des arguments nouveaux à chaque fois
alors que le râleur dit toujours la même chose
parce que l'indigné choisit ses sujets
alors que le râleur pas du tout
parce que le mot râleur c'est un vilain mot, avec une gutturale qui fait peur
alors que le mot indigné pas du tout, c'est un mot fluide et digne

et surtout
parce que j'ai mieux à faire 

 

Maintenant je râle de temps en temps, et surtout pas tout le temps. Et je suis devenue une indignée.
Avouons que c'est quand même plus chic!

 

Erin l'indignée

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 08:25

 

A tous ces anges qui n'ont pas eu le temps de connaître leurs parents

Anges, étoiles, veillez sur vos parents
Désormais démunis sans vous
Vers d'autres missions vous êtes partis mais où?
Gardez un oeil sur eux de temps en temps 

Anges, étoiles, trop tôt rappelés
Nul ne sait si vous avez souffert
Et, au risque de déplaire
A mourir ou à naître,
Ô, vous , tous petits êtres
Vous n'aviez rien demandé

Anges, étoiles, frères ou soeurs
Chez ceux qui restent, des pleurs
Des nuits sans sommeil et des peurs
Chez ceux qui savent, des "je suis là"
Des doutes et des "cela ne m'arrive pas"
Chez ceux qui ignorent, de la grande , ô grande ignorance
Des nuits avec leurs problèmes sans réelle substance 
Anges, étoiles, en douceur ouvrez-leur les yeux 

Anges, étoiles, dans le ciel formez pour nous
un énorme ou petit, qu'importe,
Mais un brillant, un étincelant
et si innocent sourire d'enfant
Sinon juste un coeur, une simple porte
Qui nous montre que vous êtes là en nous 

Nos amours
Dans nos coeurs, dans nos actes et pour toujours

 

Erin

 

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 20:28

J'arrive à vivre normalement, je suis un peu sombre de temps en temps, j'ai l'air fatiguée souvent. Personne n'est vraiment dupe de comment je vais. Je fais comme si tout allait bien. Parce que ce n'est pas fun d'être celle qui n'est jamais contente, d'être celle qui a toujours l'air d'avoir enterré son mari la veille. Parce qu'il faut arrêter d'inquiéter les autres. Parce que.

Erin fait une dépression. Je l'ai dit à ma famille et mes amis. ça, c'est fait. Et comme ça on comprend.

Parce que être malheureux, ça, on ne comprend pas. être en dépression, oui, ça prend un sens. Etre malheureux ça n'a pas de sens pour les autres. Evidemment, avec un petit bout adorable tel que le mien, je n'ai pas le droit d'être malheureuse. En revanche j'ai le droit d'être dépressive. Alors je suis pour tout le monde dépressive.

 

Il existe cependant un petit hic dans l'histoire: je ne suis pas dépressive, je suis malheureuse.

 

Je ne porte pas le malheur du monde aujourd'hui ni hier ni demain.  En y réfléchissant bien, j'étais heureuse ou en tout cas, j'avais tout pour l'être. Je n'étais simplement pas assez mature pour m'en rendre compte; maintenant que j'ai tout perdu, je m'aperçois de ce que j'ai perdu et je pleure. Je pleure sur mon sort. Je pleure tout le temps, c'est un fait. Mais je pleure sur ce bonheur que je n'ai pas cueilli. Parce que j'étais une petite fille trop gâtée pour me contenter des choses simples. Parce que je n'avais pas le recul nécessaire. 

 

Alors non, je ne suis pas dépressive. Maintenant je suis malheureuse. Avant je ne savais pas ce que j'avais à ma portée.

 

petit bémol: lui non plus d'ailleurs

 

Erin

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7 juillet 2012: toutes les premières fois dans un changement sont difficiles. Erin

21 mai: personne ne mérite tes larmes; celui qui le mérite ne te fera sûrement pas pleurer (https://www.facebook.com/pages/Chtit-panneaux)

février: former un couple c'est être deux et ne faire qu'un.Mais lequel? (d'un humoriste très célèbre)

26 aout: ce n'est pas que j'aime avoir raison, c'est juste que j'ai vraiment raison! Si tout le monde pense comme cela, qui a tort?
28 juillet: le bonheur est dans le pré, cours-y vite il va filer. Saute par dessus la haie. Paul Fort
27 juillet: dire à ceux qu'on aime qu'on les aime
22 juillet: comment peut-on ne pas sourire devant un enfant?

19 juillet: suis tombé dans la figure à moi - mon fils
18 juillet: j'ai l'impression de faire partie d'un tout. mais lequel?
17 juillet:quand on a touché le fond, il reste le fond de soi à explorer
16 juillet: pffff
15 juillet: je n'ai rien à dire aujourd'hui, non que je ne pense pas, mais plutôt que la pensée va trop vite pour la traduire - Erin
14 juillet: quand tout le monde est parti, il reste les amis - Quelqu'un de bien
13 juillet: La vie est un baiser. Et quel baiser! - Erin

12 juillet: "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" -Saint Exupéry
11 juillet: j'ai découvert une nouvelle addiction: l'écriture - Erin
10 juillet: dors, dors, dors sur tes décisions, ne prend jamais une décision avant d'avoir dormi dessus - Erin
9 juillet: je suis là et bien là - Erin
8 juillet 2011: ça devrait être interdit d'être malheureux - Erin
8 juin2011 : "On a divorcé d'un commun accord, mais tu étais plus d'accord que moi" - un comique dont le nom m'échappe